Eya Rziga
La fondation Africa to Silicon Valley (A2SV) a annoncé que l’organisation avait reçu un financement de Google dans le cadre de ses initiatives visant à soutenir les divers talents technologiques africains.
A2SV renforce les compétences des étudiants universitaires à fort potentiel en Afrique et les met en contact avec des opportunités d’ingénierie logicielle dans les meilleures entreprises.
Le programme permet aux étudiants de travailler sur des problèmes réels et d’avoir un impact significatif sur leurs communautés, comblant ainsi le fossé entre l’Afrique et le monde de la technologie.
Selon un rapport de Korn Ferry, on estime que d’ici 2030, il y aura une pénurie mondiale de plus de 85 millions de travailleurs dans le secteur des technologies.
Un autre rapport de la SFI prévoit que 60 % de la population africaine aura moins de 24 ans en 2025 et que l’économie africaine de l’internet pourrait atteindre 180 milliards de dollars en 2025.
L’Afrique pourrait jouer un rôle clé dans la résolution de la pénurie mondiale de talents technologiques, à condition que les étudiants en technologie bénéficient du soutien, de la formation et des opportunités d’emploi adéquats.
A2SV dispose d’un programme de formation rigoureux qui prépare les candidats à réussir les entretiens avec les principales entreprises technologiques.
Cette formation couvre différents aspects tels que les algorithmes et les structures de données, les compétences générales et l’expérience de projets réels.
A2SV s’est associé à l‘Université d’Addis-Abeba pour former la première cohorte d’étudiants de 22 personnes en 2020, et la deuxième cohorte de 33 personnes en 2021.
Après deux ans, A2SV a étendu le partenariat à l’Université des sciences et technologies d’Addis-Abeba. Actuellement, A2SV forme la troisième cohorte de 109 personnes dans les deux universités, au sein de trois groupes.
Le modèle de l’organisation s’est avéré gratifiant. Un pourcentage élevé d’étudiants des deux premières cohortes ont passé des entretiens de stage ou d’emploi à temps plein, et ont reçu des offres de multinationales de la technologie, dont Google.
Environ 89 % de ces étudiants sont issus de foyers dont le revenu est inférieur à 102 dollars par mois.
Grâce à un stage chez Google, par exemple, ils ont la possibilité de gagner entre 6 000 et 9 000 dollars par mois pendant trois mois.
Source : Tech Crunch
