Eya Rziga
Le monde de la technologie est en plein essor en Afrique, avec de plus en plus de start-ups qui sont financées chaque année. Cependant, selon un rapport publié en Février 2021 par Partech, seulement 20 % des start-ups africaines financées en 2022 avaient une fondatrice.
Le rapport, intitulé «Les femmes et la technologie en Afrique», révèle que parmi les 515 start-ups africaines financées en 2022, 103 avaient une fondatrice. Cela représente une augmentation par rapport à 2020, où seulement 90 des 479 start-ups financées avaient une fondatrice.
Le rapport révèle également que les femmes sont sous-représentées dans le monde de la technologie, ce qui est une source d’inquiétude car les femmes peuvent apporter une vision et une expérience différentes et nécessaires à l’écosystème technologique africain.
Le rapport souligne également que les femmes sont confrontées à des obstacles différents de ceux des hommes lorsqu’il s’agit de créer et de financer des start-ups. Les femmes peuvent souffrir de préjugés lorsqu’il s’agit de trouver des investisseurs ou des clients, et peuvent également avoir du mal à trouver du temps pour se concentrer sur leur entreprise en raison de responsabilités familiales ou sociales supplémentaires.
Le rapport révèle également que les femmes sont sous-représentées à tous les niveaux des start-ups africaines. Les femmes ne représentent que 32 % des fondateurs et que 33 % des cadres dirigeants des start-ups africaines financées en 2022.
Le rapport souligne que de nombreuses initiatives visant à soutenir les femmes entrepreneures africaines ont été lancées au cours de la dernière décennie. Cependant, il estime qu’il reste encore beaucoup à faire pour encourager les femmes à créer et à financer des start-ups.
Il estime que les Africains doivent s’engager à promouvoir l’égalité des sexes en créant des environnements plus inclusifs pour les femmes entrepreneures et à promouvoir le développement de l’entrepreneuriat féminin.
Le rapport conclut en disant que l’Afrique a un grand potentiel pour le développement entrepreneurial des femmes, et que le continent devrait s’engager à soutenir et à encourager les femmes à créer leurs propres entreprises. Il estime également que les gouvernements et les investisseurs devraient s’engager à soutenir les femmes entrepreneures et à leur fournir des possibilités et des ressources nécessaires à leur succès.
