Les problèmes économiques auxquels l’Égypte est confrontée ne semblent pas avoir eu d’impact significatif sur le secteur alimentaire, qui continue de prospérer.
En effet, ce secteur a connu un développement notable, comme en témoigne l’augmentation constante du nombre de marques nationales et étrangères présentes sur le marché.
Avec un chiffre d’affaires annualisé de 22 milliards de dollars et un taux de croissance impressionnant de 16,8 %, l’industrie alimentaire se classe au deuxième rang en termes de croissance dans le pays, juste derrière les technologies de l’information et les télécommunications.
Cette dynamique démontre l’importance stratégique de ce secteur dans l’économie égyptienne.
Cependant, malgré la croissance apparente, de nombreux acteurs de ce marché ne sont pas exploités à leur plein potentiel.
La plupart des restaurants font face à des problèmes d’approvisionnement, ce qui les rend souvent dépendants de fournisseurs difficiles d’accès.
En conséquence, ils sont contraints d’acheter leurs produits auprès de magasins à des prix plus élevés, ce qui impacte leur rentabilité.
De plus, pour compenser le coût élevé des denrées alimentaires, ces établissements choisissent fréquemment des produits de moindre qualité.
Cette situation crée un désavantage concurrentiel pour les petites entreprises qui peinent à rivaliser avec de plus grandes enseignes.
Alors que les grandes chaînes peuvent négocier de meilleurs tarifs et bénéficier d’une plus grande variété de produits, les petites structures sont souvent limitées par leurs ressources financières et leur capacité d’approvisionnement.
Ce déséquilibre rend la compétitivité sur le marché de la restauration encore plus difficile pour les petites entreprises, qui doivent naviguer dans un environnement où les coûts élevés et la qualité des produits sont des enjeux cruciaux.