Le gouvernement kényan impose désormais une taxe sur les revenus gagnés par les travailleurs indépendants sur des plateformes de travail en ligne populaires telles qu’Upwork. Auparavant, les Kényans qui trouvaient des emplois en freelance sur des sites tels qu’Upwork pouvaient gagner un revenu non imposé.
Cependant, Upwork a récemment mis à jour ses conditions d’utilisation pour les utilisateurs kenyans, indiquant que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) doit désormais être collectée et versée à l’autorité fiscale kenyane (KRA).
De nombreux diplômés et jeunes professionnels kényans se sont tournés vers le travail indépendant en ligne dans des domaines tels que le développement de logiciels, la conception graphique et la rédaction.
Un grand nombre d’entre eux ont suivi des programmes de formation soutenus par le gouvernement afin d’acquérir des compétences numériques applicables à des plateformes telles qu’Upwork.
En créant des profils et en soumettant des propositions de projets, les Kényans se sont assurés de nombreuses opportunités de travail en freelance, notamment dans le domaine de la rédaction technique et de l’assistance aux étudiants occidentaux.
Avec les changements fiscaux, les Kenyans qui gagnent de l’argent par l’intermédiaire d’Upwork doivent désormais fournir leur numéro d’identification KRA. Upwork déduira alors le taux de TVA de 16 % des revenus et soumettra la taxe directement à la KRA.
Cela signifie que les freelances ne peuvent plus remplir de déclaration d’impôt nulle et doivent déclarer au moins les revenus qu’Upwork soumet à la KRA après déduction de la TVA.
Upwork déclare qu’il doit se conformer aux lois fiscales de tous les pays où il opère. Par conséquent, si les résidents temporaires à l’étranger peuvent modifier leur lieu de résidence et bénéficier de taux de TVA inférieurs, les Kényans résidant dans le pays ne peuvent pas éviter de payer la TVA de 16 %. Pour bénéficier d’une exonération, les utilisateurs doivent fournir un certificat d’exonération fiscale valide qu’Upwork peut vérifier.
On ne sait pas encore si d’autres grandes plateformes de freelance suivront le mouvement en imposant la conformité fiscale aux salariés kenyans. Toutefois, le changement de politique d’Upwork est le signe d’un effort plus large visant à taxer le travail en ligne qui offre aux Kényans des opportunités de travail accessibles.
À l’avenir, les utilisateurs devront tenir compte des obligations en matière de TVA dans leurs tarifs et leurs négociations afin de s’assurer que leurs revenus de freelance restent viables malgré les nouvelles taxes.
Bien que l’imposition puisse progressivement réduire les revenus, Upwork et les plateformes similaires continuent d’offrir aux jeunes Kényans des moyens de subsistance flexibles et indépendants de leur lieu de résidence.
Trouver des opportunités de travail à distance à l’échelle mondiale reste un avantage majeur dans un pays où le taux de chômage des jeunes est élevé. En s’adaptant à l’évolution des politiques fiscales, les freelances kenyans peuvent continuer à profiter des marchés du travail en ligne et à mettre leurs compétences au service du monde.