L’évolution vers la technologie à très haut débit s’est accélérée au Sénégal, en particulier avec l’émergence de la 5G. Le pays s’efforce de répondre à la demande croissante de connectivité à haut débit et à l’évolution des habitudes de consommation numérique provoquée par la pandémie de COVID-19.
Sonatel, une filiale d’Orange, une importante société française de télécommunications, s’est imposée comme leader dans ce concours.
Après une évaluation approfondie par l’Autorité de régulation des télécommunications du Sénégal (ARTP), suite à sa demande de licences 5G, la proposition impressionnante de Sonatel de 34,5 milliards de francs CFA (59,1 millions de dollars) a remporté le marché, surpassant les concurrents locaux, Free et Expresso, qui ont présenté des offres de 3 milliards de francs CFA (5,12 millions de dollars) et de 2 milliards de francs CFA (3,4 millions de dollars), respectivement.
L’accord et les spécifications, qui définiront ses objectifs en matière de couverture 5G. Cela ouvrira la voie au déploiement de son réseau 5G, introduisant ainsi une connectivité avancée et à haut débit pour la population sénégalaise.
Sonatel s’enorgueillit d’une base d’utilisateurs de plus de 32 millions de consommateurs mobiles répartis dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal, le Mali, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone.
Le Sénégal est maintenant prêt à rejoindre les rangs de plus d’une douzaine de pays africains, dont le Nigeria, le Botswana, l’Égypte, le Gabon, le Kenya, le Lesotho, Madagascar, Maurice, le Mozambique, les Seychelles, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et la Zambie, qui ont tous déjà lancé le réseau 5G.