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Traitement de 100 000 relevés bancaires : Une fenêtre sur l’Afrique du Sud

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Dans le secteur en constante évolution de la fintech, les données sont devenues une denrée précieuse, très convoitée par les institutions financières et les entreprises. Leur potentiel d’amélioration de la prise de décision et de la gestion des risques est à l’origine de cette demande. Dans ce paysage fintech en constante évolution, Finch Technologies a approfondi le décryptage du comportement des consommateurs sud-africains. Notre technologie a procédé à une analyse approfondie de plus de 100 000 relevés bancaires, ce qui a permis de faire plusieurs constatations notables :

Revenus supplémentaires
Selon les conclusions de la Nedbank, un Sud-Africain salarié sur trois exerce des activités annexes ou des revenus complémentaires. Finch Technologies, dans le cadre de son processus de base, se concentre sur l’identification de la principale source de revenus des individus, qu’il s’agisse d’un salaire, d’un traitement ou d’une subvention. Notre analyse des données a mis en évidence la prévalence significative des revenus complémentaires parmi les consommateurs sud-africains. De nombreuses personnes ne dépendent pas d’une seule source de revenus. Un profil d’utilisateur type est apparu, caractérisé par la perception d’un salaire ou d’un traitement principal et de paiements hebdomadaires supplémentaires, souvent sous la forme de TEF provenant de sources externes. Ce profil souligne la complexité du réseau de soutien financier sur lequel les gens s’appuient souvent pour répondre à leurs besoins financiers.

Les paris à l’ère numérique
Des statistiques récentes indiquent qu’environ 10 % de la population sud-africaine participe régulièrement à des jeux d’argent. L’analyse de nombreux relevés bancaires a permis de dégager une tendance évidente : les jeux d’argent et les micro paris. En 2022, l’industrie sud-africaine des jeux d’argent a généré un revenu impressionnant de 34 milliards de rands, soit une augmentation substantielle de 48 % par rapport à l’année précédente. Si cette hausse des revenus n’est pas vraiment surprenante, l’ampleur de l’engagement individuel dans les paris est remarquable. Les données relatives aux comptes bancaires ont systématiquement révélé que des transactions importantes étaient liées à des activités de paris. Ces personnes plaçaient activement des paris, et ces données méritent l’attention des institutions financières et des entreprises, les incitant à prendre en compte leur impact potentiel sur le bien-être financier des consommateurs.

Modes d’achat des produits d’épicerie
Quel que soit le relevé bancaire analysé, l’épicerie est une transaction constante. Toutefois, l’approche de cette tâche essentielle varie considérablement d’un individu à l’autre. D’un côté, on trouve les « gros consommateurs » traditionnels, qui remplissent leur caddie après avoir reçu leur chèque de paie, s’assurant ainsi d’avoir suffisamment de provisions pour une longue période. À l’inverse, d’autres ont un comportement beaucoup plus spontané, faisant plusieurs allers-retours à l’épicerie au cours de la journée. Ces différentes habitudes d’achat offrent des informations précieuses sur le mode de vie des individus et sur la manière dont ils gèrent les dépenses du ménage.

En outre, nos données concordent avec les conclusions de National Debt Advisors, qui indiquent que 68 % des consommateurs d’épicerie en Afrique du Sud sont des femmes. L’inflation a joué un rôle important en influençant la taille moyenne du panier d’épicerie et les articles achetés par les consommateurs. Selon TrendER, les Sud-Africains réduisent leurs dépenses sur les produits non essentiels comme les snacks, les biscuits et les desserts (de 47 %) et les boissons alcoolisées (de 42 %). En moyenne, les Sud-Africains dépensent environ 4 542,93 euros par mois pour leurs courses.

De curieuses anomalies
Entre 2018 et 2022, l’Afrique du Sud a connu une hausse vertigineuse de 600 % des cas de fraude, les incidents de fraude bancaire numérique ayant augmenté de 18 %. En réponse à ce besoin croissant de prévention proactive de la fraude, les entreprises d’IA et de fintech développent des produits conçus pour détecter efficacement les activités frauduleuses. L’analyse de 100 000 relevés bancaires a permis de détecter plusieurs anomalies.

Par exemple, dans certains cas, un compte bancaire a reçu un jour un paiement substantiel, avant de voir un montant presque équivalent, moins 4 000 euros, quitter le compte dès le lendemain. Ce mouvement soudain et important de fonds a mis la puce à l’oreille et déclenché des alertes à la fraude. De telles anomalies incitent souvent les institutions financières ou les fintechs à approfondir les données pour comprendre les raisons sous-jacentes de ce comportement

Une autre observation notable tournait autour des écarts entre les montants des transactions et les soldes des comptes. Il est arrivé que la banque déduise plus que le montant de la transaction lors du calcul du solde d’une personne. Ce détail apparemment mineur a suscité des interrogations sur l’exactitude de la déclaration des soldes, ce qui a conduit à la mise au point d’un détecteur interne permettant d’identifier et de traiter ces cas dès qu’ils se présentent.

Alors que la fintech continue d’évoluer, les connaissances tirées du traitement intensif des données contribuent à l’amélioration des services et offrent une aide précieuse aux entreprises dans leurs efforts d’évaluation des risques. L’ère numérique a ouvert une nouvelle ère d’informations financières, l’examen méticuleux des transactions effectuées sur d’innombrables comptes bancaires fournissant des connaissances inestimables sur les comportements et les habitudes financières des consommateurs,

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Written by Eya Rziga

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