Plus d’un mois après son arrivée tant attendue, l’incursion d’Amazon dans le paysage du commerce électronique sud-africain a suscité la curiosité plutôt que de provoquer un bouleversement majeur.
L’introduction de ce mastodonte de la vente au détail a d’abord suscité un grand enthousiasme, mais les premières indications montrent un déploiement plus délibéré et plus prudent.
Cette entrée graduelle et méthodique contraste avec l’expansion rapide attendue. Le titan de la technologie semble plutôt adopter une tactique lente et régulière, ce qui amène beaucoup à se demander s’il s’agit d’une décision stratégique ou d’une occasion manquée.
Dans le contexte de l’environnement florissant des achats en ligne en Afrique du Sud, l’approche d’Amazon revêt une importance particulière.
Selon le rapport SpendTrend24 de la Discovery Bank, les consommateurs sud-africains connaissent bien Amazon et font souvent leurs achats sur son site web américain, ce qui en fait le troisième site de commerce électronique le plus visité du pays.
Le secteur des achats en ligne connaît une croissance robuste, avec une augmentation annuelle impressionnante de 9,3 %, dépassant le taux mondial. Il devrait dépasser les 6,4 milliards de dollars en valeur d’ici 2028.
Compte tenu de ce marché florissant et de sa clientèle bien établie, Amazon s’y intéresse de près : « Il est essentiel pour nous d’établir des relations solides avec les marques et les entreprises sud-africaines de toutes tailles.
Nous souhaitons qu’Amazon.co.za devienne la plateforme qui leur permettra d’entrer en contact avec des millions de clients », a déclaré Robert Koen, directeur général d’Amazon pour l’Afrique subsaharienne, lors du lancement officiel le mois dernier.