Ces dernières années, le paysage bancaire nigérian s’est considérablement transformé. Les banques adoptent de plus en plus des systèmes de cartes locaux comme Verve, s’éloignant ainsi des géants internationaux comme Visa et Mastercard.
Ce changement est dû à l’évolution du comportement des consommateurs et à des facteurs macroéconomiques. Ce changement est dû à l’évolution du comportement des consommateurs et à des facteurs macroéconomiques.
Avant la pandémie de COVID-19, les sociétés fintech nigérianes ont découvert une stratégie d’acquisition de clients simple mais efficace : offrir des cartes de débit étrangères.
Ces cartes, souvent fournies gratuitement ou à peu de frais, permettaient aux clients de retirer de l’argent aux guichets automatiques et d’effectuer des achats dans divers établissements.
Cette approche a stimulé les dépenses des clients et augmenté les frais de transaction pour les fintechs. Cependant, la pandémie a entraîné des changements qui ont modifié cette dynamique.
Les restrictions imposées aux achats en personne, les pénuries de liquidités dans les distributeurs automatiques et la pénurie de liquidités en 2023 ont réduit la dépendance à l’égard des paiements par carte.
En conséquence, les virements bancaires ont gagné en popularité, incitant à la fois les startups fintech et les banques traditionnelles à réévaluer leurs opérations par carte.
Aujourd’hui, presque toutes les banques commerciales nigérianes, à l’exception de Guaranty Trust Holding Company (GTCO), ont adopté Verve, un système de carte exploité par la licorne nigériane des paiements, Interswitch.
La First Bank, la plus ancienne banque du pays, a émis des cartes Verve pour plus de la moitié de ses clients. Les fintechs OPay et Moniepoint, soutenues par la Chine, ont également rejoint la tendance en émettant respectivement 13 millions et 4 millions de cartes Verve.