Eya Rziga
MTN recherche des partenariats avec des fournisseurs de satellites en orbite basse (LEO) afin d’étendre la couverture de son réseau aux régions rurales et isolées d’Afrique.
Il s’agit d’une étape importante, d’autant plus que ces régions sont souvent confrontées à des problèmes de connectivité à large bande et à fibre optique limitée ou inexistante.
Les satellites LEO, qui orbitent plus près de la Terre que les satellites traditionnels, offrent des vitesses plus rapides et des temps de latence plus faibles. Pour les communautés isolées, cela pourrait se traduire par un accès fiable à l’internet pour une fraction du coût généralement associé à l’infrastructure terrestre.
Pour MTN, cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à connecter les régions mal desservies et à renforcer sa présence sur le continent. L’entreprise mène déjà des projets pilotes dans des zones de service clés dans le cadre de sa phase d’essai.
Entre-temps, l’Autorité indépendante des communications d’Afrique du Sud prépare des licences et des réglementations pour les opérateurs de satellites LEO afin de garantir l’équité et la conformité, en particulier pour les acteurs locaux.
Cette avancée dans la technologie des satellites LEO suit de près les essais révolutionnaires de MTN en matière de 5,5G, les premiers de ce type en Afrique.
Après avoir été confronté à des difficultés financières, notamment à une baisse de ses revenus au Nigeria, l’un de ses plus grands marchés, MTN semble se concentrer sur l’innovation en tant que stratégie clé pour stimuler la reprise et la croissance. Si elle réussit, cette initiative satellitaire pourrait faire de MTN un leader dans la réduction de la fracture numérique en Afrique, tout en améliorant ses performances financières.
