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Alors que YC se retire d’Afrique, d’anciens étudiants lancent des accélérateurs pour combler le vide

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L’influent accélérateur Y Combinator a fait sensation en Afrique en 2020 lorsqu’il a braqué ses projecteurs sur le marché et commencé à accepter des startups de la région dans ses cohortes

. L’initiative était de taille : sur ce marché naissant, les startups dépendent particulièrement de programmes de ce type pour trouver leurs marques et entrer en contact avec des investisseurs, et YC est la norme de platine pour ce processus. Aujourd’hui, cependant, cette attention a commencé à sembler quelque peu inconstante.

Aujourd’hui, YC s’attaque à de gros problèmes dans des domaines tels que l’industrie manufacturière, la défense et le climat, et a discrètement réduit son intérêt pour les marchés en développement. Pourtant, en Afrique, certains considèrent cette situation comme une opportunité. Des accélérateurs locaux – soutenus par d’autres que les anciens du YC africain – émergent pour combler le vide.

La nouvelle vague d’accélérateurs arrive en même temps que le modèle privilégié par les anciens accélérateurs locaux de startups est en train de changer. Co-creation HUB (CcHub), Flat6Labs, Baobab Network et MEST Africa ont lancé des entreprises pendant des années aux côtés d’accélérateurs mondiaux, fournissant un pipeline de startups pour les investisseurs plus importants, y compris les investisseurs étrangers, pendant le boom du capital-risque.

Aujourd’hui, le retrait des investisseurs étrangers oblige les acteurs locaux à repenser la manière d’exploiter et de cultiver les startups sur le continent.

« Mon opinion est qu’au lieu de faire de l’ombre aux entreprises américaines (qui ne se soucient pas de l’Afrique de toute façon et étaient simplement opportunistes), la communauté doit s’unir pour financer les pipelines de moins d’un million de dollars de manière programmatique, comme l’ont fait Techstars, YC et 500 startups pendant toutes ces années », a récemment écrit Iyinoluwa Aboyeji, cofondateur de Flutterwave, soutenu par YC, sur LinkedIn.

Accelerate Africa, lancé par Aboyeji, est l’une de ces initiatives. Avec déjà 20 startups dans son portefeuille, l’accélérateur, qui existe depuis un an, est issu d’un programme interne de Future Africa, la société de capital-risque d’Aboyeji (dont une autre cofondatrice d’Accelerate Africa, Mia von Koschitzky-Kimani, est également partenaire).

L’ambition d’Aboyeji est de devenir « le YC de l’Afrique » – une description simple, sinon une exécution simple. En effet, les startups africaines se trouvent actuellement à la croisée des chemins. Les fondateurs africains qui ont réussi et qui sont passés par YC sont sans équivoque quant à l’intérêt d’être sélectionné pour des programmes de niveau international.

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Written by Eya Rziga

SEO Copywriter 🖋Fashion and Tech Journalist | PR | Content Creator ⌨ | Digital Marketer in permanent beta.

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