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Safaricom et les banques kényanes unissent pour transformer le paiement

Safaricom et l’Association des banquiers du Kenya ont présenté une proposition stratégique visant à élever Pesalink au rang de principal système de paiement rapide du Kenya.

Cette initiative vise à consolider les diverses plateformes de paiement numériques du pays sous un système unifié, en s’attaquant à la fragmentation actuelle de l’écosystème financier.

Pesalink, gérée par la filiale Fintech de l’AKB, Pesalink, traite actuellement des transactions numériques d’une valeur de 8,5 milliards de dollars. Cette infrastructure établie constitue la base du système de paiement national proposé.

Le bilan éprouvé de la plateforme en fait un candidat idéal pour son expansion en solution de paiement complète. Le paysage actuel des paiements au Kenya oblige les banques, les SACCO et les entreprises de technologie financière à naviguer dans de multiples accords privés pour les connexions aux systèmes de monnaie mobile.

La création d’un tout nouveau système de paiement rapide nécessiterait environ 200 millions de dollars et quatre ans de développement.

La modernisation de Pesalink offre une solution plus efficace en termes de temps et de coûts pour atteindre les objectifs de modernisation. L’amélioration proposée nécessitera des mises à niveau techniques importantes.

Le système doit avoir la capacité de traiter 6 000 transactions par seconde, ainsi que des fonctions de sécurité avancées et des systèmes de gestion des risques robustes.

Ces améliorations permettraient des transactions transparentes entre diverses plateformes financières, notamment M-Pesa, les banques traditionnelles et les services de technologie financière.

Ali Hussein Kassim, président de l’Association des entreprises de technologie financière du Kenya, souligne les avantages économiques de cette intégration. Le système unifié faciliterait les transactions entre les plateformes, soutenant la croissance de l’économie numérique du Kenya.

Cette normalisation pourrait réduire les coûts de transaction tout en maintenant une qualité de service constante dans l’ensemble du réseau financier. Alors que certains pays, comme la Colombie, fonctionnent avec plusieurs commutateurs de paiement, Safaricom et l’AKB préconisent un seul système Pesalink amélioré.

Cette approche simplifierait la surveillance réglementaire et garantirait la cohérence opérationnelle. La Banque centrale du Kenya continue d’évaluer la proposition à mesure que le soutien de l’industrie à la modernisation de l’infrastructure se renforce.

Ecrit par Eya Rziga

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