Eya Rziga
La Commission sud-africaine de la concurrence a pris des mesures pour mener une enquête de marché sur la diffusion de contenus médiatiques sur des plateformes numériques.
Cette enquête examine les caractéristiques actuelles du marché qui influencent les plateformes numériques diffusant du contenu médiatique, ce qui pourrait entraver, fausser ou limiter la concurrence et nuire à l’industrie des médias en Afrique du Sud.
Pour mener à bien ces enquêtes, la Commission se concentrera sur des plateformes numériques spécifiques, telles que les moteurs de recherche, les sites de médias sociaux, les plateformes de partage de vidéos et les plateformes d’agrégation d’informations.
Elle examinera également les nouvelles technologies adoptées par les plateformes numériques, telles que l’aide à la recherche par intelligence artificielle générative (IA), y compris le ChatGPT.
L’Afrique du Sud a mené ces enquêtes afin de mettre en place un marché standard qui sera utile à toutes les parties prenantes, y compris les petites entreprises de médias et les médias détenus par des personnes historiquement désavantagées.
Cette enquête vise également à garantir que les entreprises du secteur sud-africain des médias d’information, y compris la publication et la diffusion d’informations, ne soient pas affectées négativement par les opérations de la plateforme numérique.
L’Afrique du Sud a pris une mesure similaire à celle d’autres pays tels que l’Australie et le Canada, où des réglementations ont exigé que des entreprises technologiques comme Google et Facebook versent une compensation financière pour le matériel d’information apparaissant sur leurs sites.
La Commission australienne de la concurrence et de la consommation (ACCC) a indiqué que les éditeurs avaient peu de pouvoir de négociation parce qu’ils dépendaient de monopoles technologiques comme Google et Facebook.
Le Canada a également connu une réaction similaire de la part des géants de la technologie. Par conséquent, l’enquête mise en place par l’Afrique du Sud sera importante pour résoudre les problèmes qui affectent le secteur des médias d’information et elle permettra également le développement continu d’un journalisme indépendant et d’une presse correctement financée.
Le secteur des médias d’information et les plateformes numériques en Afrique du Sud s’en trouveront améliorés.
Source : Tech News
