Airtel Africa étend ses activités en construisant un nouveau centre de données à Nairobi, au Kenya.
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de l’entreprise visant à diversifier ses sources de revenus et constitue son deuxième centre de données sur le continent africain, après celui du Nigeria.
L’entreprise de télécommunications a annoncé son intention d’établir un centre de données à Nairobi. Cette installation ultramoderne aura une capacité de sept mégawatts et répondra aux besoins du secteur des télécommunications et d’autres secteurs.
Il convient de noter que ce centre de données sera plus petit que le centre de 36 mégawatts que l’entreprise a l’intention de construire à Lagos, au Nigeria.
Lors d’une conférence téléphonique avec des analystes le 1er février, le PDG d’Airtel Africa, Segun Ogunsanya, a annoncé les plans de la société de télécommunications pour commencer le développement de l’infrastructure de données au Nigeria, suivi par le Kenya, avec l’objectif d’achever le projet d’ici la mi-2026.
Nous sommes ravis d’annoncer que notre premier coup de pioche au Nigeria devrait avoir lieu dans les deux prochaines semaines, et que celui du Kenya suivra peu après. Le processus de construction prend généralement environ deux ans, et nous prévoyons donc que ces projets seront opérationnels vers le milieu de l’année 2026.
M. Ogunsanya a souligné l’importance des deux centres de données à venir, les qualifiant de « vedettes clés de notre portefeuille ». Il a également confirmé que ces centres de données seront exploités commercialement.
Airtel pense qu’en établissant des centres de données sur le continent, la vitesse d’accès aux services numériques sera améliorée et le coût de la gestion des données diminuera. Cela permettra non seulement d’encourager l’innovation, mais aussi de soutenir les talents technologiques émergents dans la région.
Le projet représente les efforts continus de l’entreprise pour élargir ses sources de revenus au-delà des activités de communication traditionnelles et du secteur de l’argent mobile récemment créé.
Airtel Africa a lancé Nxtra, son activité de centre de données, en décembre, en s’engageant fermement à répondre aux besoins croissants du continent en matière de capacité de centre de données fiable et durable. Cette initiative vise à soutenir l’économie numérique africaine en pleine croissance.
Nxtra se concentre sur l’établissement d’un vaste réseau de centres de données en Afrique. Ces installations de pointe seront stratégiquement situées dans les principales villes de la zone de couverture d’Airtel Africa, afin de créer l’un des plus grands réseaux de centres de données sur le continent. Cette initiative a été décrite dans un communiqué précédent publié par l’entreprise de télécommunications.
M. Ogunsanya a annoncé son intention d’étendre l’empreinte des centres de données de l’entreprise au-delà des installations existantes à Lagos et à Nairobi. En plus de ces deux sites, des centres de données plus petits seront établis dans les stations d’atterrissage des câbles mobiles situées en Tanzanie, en RDC, au Congo et au Gabon.
Airtel a considérablement étendu sa présence sur le marché kenyan, avec des investissements substantiels dans les secteurs de la téléphonie et de l’argent mobile.
Selon l’opérateur, la majorité des sites 5G déployés dans cinq pays sont situés au Nigéria et au Kenya, et quelques-uns en Zambie et en Tanzanie.
Airtel Kenya a fait une annonce passionnante en décembre dernier, révélant qu’elle avait étendu ses sites 5G actifs à un nombre impressionnant de 370. Ces sites sont stratégiquement positionnés dans 16 comtés et 180 quartiers à travers le pays.
L’entreprise de télécommunications est fière de son infrastructure de réseau étendue, couvrant un nombre impressionnant de 3 200 sites et atteignant un pourcentage impressionnant de 89 % des 47 comtés du Kenya.