Ingressive Capital est l’un des acteurs les plus importants, investissant généralement entre 200 000 et 400 000 dollars dans des entreprises de fintech prometteuses.
Parmi les autres investisseurs en phase d’amorçage figurent des investisseurs providentiels, des accélérateurs, des institutions de financement du développement et des fonds de capital-risque locaux.
Le climat d’investissement a évolué pour favoriser les startups qui font preuve de discipline financière et qui ont des perspectives de rentabilité claires.
Les investisseurs s’intéressent désormais davantage aux entreprises capables de s’étendre sur les marchés africains tout en maintenant des opérations efficaces.
Le financement d’amorçage jette les bases des startups fintech, mais le passage à la série A implique de satisfaire à des critères plus stricts et d’étendre les opérations de manière efficace.
Le financement de série A dans les fintech africaines : Croissance et expansion Le financement de série A expliqué Le financement de série A a pour but d’aider les startups à passer à l’échelle supérieure.
À ce stade, les entreprises se concentrent généralement sur l’expansion de leurs activités, la pénétration de nouveaux marchés et le renforcement de leurs équipes.
Pour obtenir ce financement, les startups doivent faire preuve de progrès solides, comme une forte traction sur les clients et un chemin clair vers la rentabilité. L’argent est généralement utilisé pour embaucher du personnel senior, s’étendre géographiquement et améliorer les systèmes opérationnels.
Tendances et chiffres du financement de série A L’espace fintech africain a connu des opérations de série A plus importantes, ce qui témoigne de la maturité croissante du secteur. En 2023, les startups ont levé entre 5 et 20 millions de dollars par tour de table, le financement total en capital-risque atteignant 852 millions de dollars pour 113 opérations.
Il est intéressant de noter que les 10 premiers tours de table ont représenté à eux seuls 673 millions de dollars, ce qui montre qu’une poignée d’entreprises se taillent la part du lion en matière d’investissement.
De grands noms comme MNT-Halan, TymeBank et Moove ont pris la tête du peloton avec les tours de table les plus importants en 2023.
Au niveau régional, le Nigéria et l’Égypte se sont démarqués, attirant 43 % du volume de financement de série A entre 2020 et 2024. Cela souligne leur prédominance dans l’attraction du capital de croissance sur le continent.
Ce que recherchent les investisseurs de série A À ce stade, les investisseurs se concentrent sur les startups ayant un chiffre d’affaires élevé, un avantage clair sur le marché et des opérations efficaces.
Ils sont également très attentifs au respect de la réglementation. Le pool d’investisseurs de série A comprend des sociétés de capital-risque, des bailleurs de fonds institutionnels et des partenaires stratégiques, tous à la recherche d’entreprises capables de s’adapter et de réaliser de solides performances financières.
Avec une baisse de 38 % du financement mondial du capital-risque en 2023, les investisseurs sont devenus plus sélectifs. Les startups doivent désormais prouver qu’elles disposent d’un avantage concurrentiel et d’une solide discipline financière pour se démarquer.
Profils et critères des investisseurs Les investisseurs de la série A, souvent des sociétés de capital-risque plus importantes ou des acteurs institutionnels, sont beaucoup plus sélectifs.
Ils s’intéressent notamment à la croissance du chiffre d’affaires et à la stabilité à long terme, aux coûts d’acquisition des clients et à l’efficacité, au respect des réglementations, à la possibilité de pénétrer de nouveaux marchés, à l’expertise de l’équipe dirigeante, à l’état de préparation de la startup et aux indicateurs de performance.
La baisse globale des financements de capital-risque – moins 38 % en 2023 – a rendu encore plus difficile les levées de fonds de série A. Pour les startups africaines de la fintech, cela signifie qu’elles doivent répondre à des exigences plus strictes de la part des investisseurs.
Il est aujourd’hui plus important que jamais de démontrer la solidité des fondamentaux de l’entreprise et la clarté du chemin vers la rentabilité. Ces attentes croissantes expliquent pourquoi de nombreuses startups se heurtent à des obstacles lorsqu’elles tentent de passer de la phase d’amorçage à la phase de série A.
Les défis du passage de l’amorçage à la série A Les obstacles au financement de la série A L’amorçage peut permettre à une startup de décoller, mais l’atteinte de la série A requiert un niveau de préparation tout à fait nouveau. En 2024, la taille des tickets de série A a chuté de 18 %, ce qui indique que les investisseurs deviennent plus sélectifs.
Voici quelques-uns des principaux obstacles auxquels les startups sont confrontées lorsqu’elles tentent d’obtenir un financement de série A :
Chiffre d’affaires et indicateurs de croissance : Les investisseurs veulent désormais constater une croissance régulière des revenus, une demande claire du marché et des stratégies de monétisation éprouvées.
L’époque où l’on se concentrait uniquement sur l’acquisition d’utilisateurs est révolue – il s’agit désormais de transformer les utilisateurs en clients payants. Efficacité opérationnelle : La gestion des coûts d’acquisition, la réduction des dépenses inutiles et l’élaboration de modèles de tarification durables sont des défis essentiels pour les startups à ce stade.
Conformité réglementaire : Naviguer parmi les exigences réglementaires peut être accablant, en particulier pour les jeunes entreprises qui ne disposent pas des ressources ou de l’expertise nécessaires.