À partir du 25 juillet 2023, Apple prévoit d’ajuster les prix des applications et les achats in-app en Égypte, en Tanzanie et au Nigéria. Cette décision est attribuée à des changements dans les lois fiscales, les taux de change et l’introduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
Les ajustements de prix décidés par Apple sur ces marchés affecteront à la fois les développeurs d’applications et les utilisateurs. Apple précise que les mises à jour doivent s’aligner sur les récentes modifications des réglementations fiscales et des taux de change. Par exemple, l’introduction d’une TVA de 14 % en Égypte et d’une TVA de 18 % ainsi que d’une taxe numérique de 2 % en Tanzanie figurent parmi les raisons de ces ajustements.
Dans un communiqué, Apple précise qu’il est parfois nécessaire de mettre à jour les prix sur l’App Store dans des régions spécifiques ou d’ajuster les recettes lorsque les réglementations fiscales ou les taux de change changent. Ces mises à jour sont basées sur des informations de taux de change accessibles au public et fournies par des fournisseurs de données financières. L’objectif de ces ajustements est de maintenir la parité des prix des applications et des achats in-app sur toutes les vitrines, afin de garantir une expérience cohérente pour les utilisateurs et les développeurs.
La loi de finances de 2021 stipule que le gouvernement fédéral nigérian imposera une taxe de 6 % sur les revenus des entreprises étrangères fournissant des services numériques aux clients nigérians.
Selon la déclaration d’Apple, si les développeurs ont choisi l’Égypte, le Nigeria, la Tanzanie ou la Turquie comme vitrine de base pour leur application ou leur achat in-app (à l’exception des abonnements auto-renouvelables), les prix sur ces vitrines spécifiques resteront inchangés. Cependant, les prix des autres vitrines seront ajustés pour s’aligner sur le prix de base choisi. Pour les développeurs dont la vitrine de base ne se trouve pas en Égypte, au Nigeria ou en Tanzanie, les prix seront augmentés sur les vitrines de ces trois pays.
Alors qu’Apple a identifié l’Égypte et la Tanzanie comme des marchés où elle collectera et remettra directement les taxes, la déclaration ne mentionne pas explicitement la même chose pour le Nigéria.