Eya Rziga
Backbase a réuni 120 millions d’euros (128 millions de dollars au taux d’aujourd’hui). La société, dont le siège est à Amsterdam, fournit une plate-forme que les banques et d’autres peuvent exploiter pour améliorer la structure et la valorisation des données dont elles disposent, puis l’utiliser pour intégrer davantage de personnalisation et d’autres nouvelles fonctionnalités dans les services destinés aux clients de ces banques.
Elle compte se servir de cet argent pour investir dans sa technologie et étendre ses équipes dans d’autres régions du monde. Les fonds, qui proviennent d’un seul investisseur, Motive Partners, évaluent Backbase à 2,5 milliards d’euros (2,6 milliards de dollars).
La société Backbase est active depuis une dizaine d’années. Elle a accumulé 150 grands clients bancaires, son chiffre d’affaires est monté de 20 millions d’euros à 200 millions d’euros, et elle est profitable, tout ceci sans collecter de fonds.
Backbase, non seulement est déjà bénéficiaire et fonctionne avec 150 clients, mais se démarque par l’attention particulière qu’elle accorde aux défis de l’engagement des clients et par la façon dont elle travaille avec les propres données des banques, en offrant aux clients la possibilité d’apporter d’autres données s’ils le souhaitent.
Parfois, ils essaient de tout reprendre à zéro, mais souvent, lorsqu’ils suppriment ou ajoutent des services, ils mettent en place une nouvelle infrastructure, mais dans la plupart des cas, ces services particuliers fonctionnent toujours, et les institutions répugnent à jeter ce qui n’est pas cassé.
Un grand nombre d’autres entreprises ont cerné ces mêmes problèmes auxquels sont soumis les opérateurs historiques du secteur des services financiers. Citons par exemple Mambu, Thought Machine, 10x et Bud Financial, qui a annoncé son propre financement cette semaine et qui travaille également avec de très grands noms du secteur bancaire.
la startup se distingue par son orientation singulière vers les défis de l’engagement des clients et par la manière dont elle fonctionne avec les propres données des banques, en donnant aux clients la possibilité d’y ajouter d’autres données s’ils le souhaitent.
Source : Crunch Base
