Eya Rziga
Binance entame une tournée en Afrique francophone pour promouvoir l’éducation aux crypto-monnaies.
Depuis plusieurs années, l’adoption progressive des crypto-monnaies à travers l’Afrique a mis le continent sous les projecteurs au niveau mondial.
Entre juillet 2020 et juin 2021, le nombre de personnes utilisant des crypto-monnaies en Afrique a augmenté de 1200%, faisant des Africains les adoptants les plus rapides des crypto-monnaies dans le monde.
Cela peut sembler être une bonne nouvelle pour l’Afrique, mais la plupart des adoptions proviennent de pays africains anglophones comme le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud.
Les Africains francophones, en comparaison, sont éloignés de la fête crypto, et Binance tente de changer cela.
Binance, l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de crypto-monnaie, a entamé le 10 septembre 2022 une tournée dans cinq pays africains francophones afin de mieux faire connaître la crypto et le web3.
Binance se positionne comme le premier point de contact pour les néophytes en crypto dans ces cinq pays africains dans le cadre de sa mission visant à accroître l’adoption de la blockchain et à améliorer l’accessibilité financière à travers l’Afrique.
Le premier arrêt de la tournée a eu lieu en République du Bénin, plus précisément dans la ville de Cotonou, où Binance a organisé son premier meetup communautaire.
Cette rencontre hors ligne a permis à plus de 400 personnes d’apprendre les bases de la technologie des crypto-monnaies et des NFTs, et plus de 250 amateurs de crypto-monnaies ont reçu des NFTs comme prix pour avoir participé à diverses activités et quiz tout au long de la journée.
Le prochain meetup communautaire organisé par l’équipe de Binance aura lieu le 24 septembre et se tiendra cette fois au Togo.
Carine Dikambi, responsable de l’Afrique francophone chez Binance, a discuté des plans de la société pour promouvoir la crypto en Afrique francophone. Elle a déclaré que Binance mettait en place des communautés pour aider la crypto à décoller dans ces régions.
« La communauté est une composante essentielle de la blockchain, et en rassemblant des personnes qui partagent des intérêts similaires pour apprendre et progresser dans le domaine, nous pouvons nous assurer que l’avenir de la blockchain en Afrique francophone sera réussi », a-t-elle expliqué.
Binance essaie de faire pour l’Afrique francophone ce que la startup de crypto-monnaie Ajara, basée au Cameroun, essaie de faire pour le pays. La startup capitalise sur le marché inexploité de plus de 200 millions d’utilisateurs du franc CFA, dont la grande majorité n’a aucune expérience préalable des crypto-monnaies.
Nelly Chatue-Diop, la fondatrice d’Ejara, affirme que l’utilisation des crypto-monnaies en Afrique francophone est limitée à un groupe restreint de personnes fortunées qui cherchent à diversifier leurs avoirs.
Des institutions comme Ejara et Binance font tomber cette barrière, ce qui ouvre une énorme opportunité commerciale et de création de richesse.
Une autre solution globale que les avancées ambitieuses de Binance cherchent à créer est un avenir en Afrique où effectuer des paiements transfrontaliers n’est plus aussi problématique qu’aujourd’hui.
Grâce à la crypto, les problèmes liés aux envois de fonds et aux transferts transfrontaliers pourraient être résolus plus efficacement, de nouveaux marchés et de nouvelles opportunités pourraient être créés, et les Africains seraient au centre d’un réseau de solutions de paiement.
Source : Tech Cabal
