L’Autorité nationale des transports et de la sécurité (NTSA) du Kenya a officiellement renouvelé la licence d’exploitation de la plateforme de covoiturage Bolt Kenya.
Cette décision intervient après que Bolt a suspendu de manière proactive ses frais de réservation controversés de 5 % hier, démontrant ainsi sa volonté de résoudre les problèmes liés aux frais de commission.
La NTSA avait précédemment refusé de renouveler la licence de Bolt, invoquant le fait que les frais de réservation dépassaient la limite légale de 18 %. Toutefois, Bolt a précisé que les frais étaient facturés aux conducteurs et non aux chauffeurs.
Grâce à ce renouvellement, Bolt peut désormais continuer à offrir ses services tout en garantissant la conformité. Linda Ndungu, directrice nationale, s’est montrée enthousiaste : « Nous sommes heureux de recevoir ce renouvellement après un dialogue constructif. Cela reflète notre engagement en faveur des revenus des chauffeurs et d’un service abordable et fiable pour les clients ».
« Il réaffirme l’importance que nous accordons à une plateforme sécurisée et au respect des exigences réglementaires. Ce renouvellement atteste que nous restons un acteur de confiance et respectueux des règles dans le secteur du covoiturage », a-t-elle ajouté.
Bolt n’est pas la seule plateforme à facturer des frais de réservation, puisque son concurrent Uber fait de même. Le renouvellement de la licence d’Uber reste également en suspens.
Le renouvellement est un coup dur pour Little, un autre grand rival, qui s’est plaint que Bolt opérait sans licence valide et a exprimé son mécontentement lorsque la date limite a été dépassée, mais Bolt a continué à offrir ses services.