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Breega lance un fonds de 75 millions de dollars pour soutenir les startups africaines

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Breega, connue pour ses cinq fonds de capital-risque européens soutenant des startups comme Alice&Bob, Moneybox et Curve, a obtenu 52 millions de dollars pour son nouveau fonds africain de 75 millions de dollars, dont la clôture est attendue d’ici la fin de l’année.

La société a étendu sa présence en ouvrant des bureaux à Lagos, au Nigeria, et à Cape Town, en Afrique du Sud.

Avec ce nouveau fonds, Breega vise à investir dans les principaux pôles de startups africains comme le Nigeria, l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Kenya, ainsi que dans les pays francophones comme le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la République démocratique du Congo.

Breega prévoit d’effectuer des investissements d’amorçage de 100 000 à 2 millions de dollars, en réservant 30 à 40 % du fonds pour des tours de table ultérieurs.

Le fonds est soutenu par des particuliers fortunés, des entrepreneurs technologiques et des institutions comme la banque publique française Bpifrance et la banque de développement néerlandaise FMO.

Se concentrer sur les besoins fondamentaux de l’Afrique Au cours des deux dernières années, Breega a investi dans neuf startups africaines, dont les fintechs kényanes Sava et Kwara, ainsi que le fournisseur de prêts numériques ougandais Numida. Selon Ben Marrel, cofondateur de Breega, l’entreprise est impatiente de poursuivre l’expansion de ses investissements.

D’après les données de l’UNICEF, la population de l’Afrique devrait passer de près de 1,5 milliard à 2,5 milliards d’ici à 2050, ce qui représente une opportunité d’investissement considérable, explique M. Marrel, qui insiste sur le fait que « cette croissance ne peut en aucun cas être gérée sans technologie. Il faut nourrir, loger, éduquer et soigner ces gens, entre autres ».

Le fonds se concentrera sur les investissements dans l’agritech, l’edtech et la healthtech, ainsi que sur les technologies soutenant les infrastructures critiques nécessaires sur le continent, y compris la fintech, la logistique et la mobilité, et l’énergie et le climat.

M. Marrel reconnaît que cette approche ne va pas sans difficultés : « Les entreprises européennes ou américaines sont souvent en concurrence avec des entreprises en place qui font les choses de manière traditionnelle, alors qu’elles essaient d’introduire une nouvelle approche numérique. »

M. Marrel note que bien que l’écosystème ait atteint un « seuil minimum » de financement, celui-ci reste limité. Les sociétés de capital-risque locales gèrent généralement des fonds de 10 à 20 millions de dollars, tandis que les investissements américains et européens restent atones.

Seules quelques sociétés de capital-risque européennes se concentrent sur les startups africaines. Le VC français Partech gère un fonds de croissance axé sur l’Afrique de 300 millions de dollars depuis 2017, tandis que Norrsken, basé à Stockholm, a récemment lancé un fonds de 205 millions de dollars ciblant le continent.

« Il est peu courant de trouver une stratégie ciblée avec un fonds dédié et une présence locale », déclare Marrel, notant que cela réduit également la concurrence pour les transactions de qualité.

Breega a deux partenaires déjà basés en Afrique : Melvyn Lubega au Cap et Tosin Faniro-Dada à Lagos, qui superviseront désormais les opérations de la société dans ces nouveaux bureaux. La société de capital-risque prévoit d’élargir son équipe africaine à six personnes à l’avenir.

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Written by Eya Rziga

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