Alors que le financement par capital-risque diminue dans le monde entier, le secteur des technologies climatiques en Afrique s’accélère rapidement.
L’année dernière, les startups spécialisées dans les technologies climatiques du continent ont levé plus de 860 millions de dollars en fonds propres, principalement pour des solutions d’énergie propre. Il s’agit d’une augmentation étonnante de 3,5 fois par rapport à 2021.
Les technologies climatiques sont désormais le deuxième secteur le plus financé en Afrique, après le secteur bancaire, et cela ne semble pas près de changer.
E3 Capital, qui s’appelait auparavant Energy Access Ventures, et Lion’s Head Global Partners, une banque d’investissement spécialisée dans les marchés émergents, viennent d’annoncer qu’ils avaient collecté 48,1 millions de dollars lors de la première clôture de leur fonds E3 Low Carbon Economy Fund for Africa (E3LCEF).
Le fonds souhaite lever 100 millions de dollars et rejoindre le nombre croissant de véhicules d’investissement qui aident les startups de l’industrie des technologies climatiques en Afrique. Le fonds donnera aux startups qui se concentrent sur les économies à faible émission de carbone, comme les entreprises solaires et les entreprises de véhicules électriques (VE), de l’argent pour démarrer et continuer à fonctionner.
Vladimir Dugin, partenaire d’E3 Capital, a déclaré que le nouveau fonds investirait dans des entreprises de toute l’Afrique subsaharienne. La plupart des investissements se situeront entre 500 000 et 3 millions de dollars.
Parmi les autres fonds africains importants axés sur le climat, on peut citer
Le fonds Africa People + Planet Fund de Novastar, doté de 200 millions de dollars.
Le fonds de capital-risque pour les technologies climatiques d’Equator.
Satgana, AfricaGoGreen Fund (AAGF), Energy Entrepreneurs Growth Fund (EEGF).
Par ailleurs, Oxfam Novib et Goodwell ont créé un nouveau fonds pour aider les jeunes entreprises du secteur des technologies climatiques à obtenir des prêts.