Starlink, un service Internet par satellite appartenant à Elon Musk, souhaite étendre sa portée à l’ensemble de l’Afrique. Selon son site web officiel, Starlink est actuellement accessible dans 54 pays à travers le monde et compte environ 1,5 million de clients actifs.
Étendant sa couverture au Kenya, Starlink, propriété d’Elon Musk, a lancé son service d’internet par satellite dans le pays. En se concentrant dans un premier temps sur les grandes villes comme Nairobi, Kisumu, Mombasa et Nakuru, le Kenya devient le quatrième pays africain, après le Nigeria, le Rwanda et le Mozambique, à être connecté au service.
L’introduction de Starlink est la promesse d’un internet à haut débit, atteignant des vitesses allant jusqu’à 200 Mbps, avec un potentiel significatif pour l’amélioration de l’éducation, des affaires et du développement socio-économique global dans le pays. Avec un abonnement mensuel de 6 500 shillings (45,9 dollars) et un coût de matériel unique de 92 000 shillings (649,72 dollars), l’internet à haut débit devrait devenir plus accessible et plus abordable pour une plus grande partie de la population.
L’arrivée de Starlink sur le marché kenyan devrait relancer la concurrence pour les fournisseurs de services internet locaux tels que Faiba, Safaricom et Zuku. Actuellement, ces opérateurs de télécommunications proposent des vitesses d’internet allant jusqu’à 100 Mbps pour des tarifs mensuels allant de 12 000 Ksh (84,5 $) à 16 000 Ksh (112,7 $), comme le rapporte le site web des médias locaux Tuko.
En réponse, Safaricom, la principale société de communication du Kenya, s’est associée à AST SpaceMobile pour proposer des services d’internet par satellite. Cette initiative intensifie la concurrence entre les deux acteurs du secteur de l’internet par satellite, ce qui devrait permettre d’améliorer les services et de généraliser l’accès à l’internet.
Starlink prévoit d’étendre ses services à 17 pays africains supplémentaires en 2023, dont la Zambie et l’Angola. En 2024, le lancement est prévu dans 16 autres pays, dont l’Ouganda, la Tunisie, le Ghana et l’Égypte. Les dates de lancement de 18 autres pays n’ont pas encore été confirmées.