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CrowdForce realise un financement de 3,6 millions de dollars

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Les startups nigérianes, principalement dans le secteur des technologies financières, ont recueilli presque un quart des 5,2 milliards de dollars placés dans les startups africaines l’année dernière comme CrowdForce, selon l’Association africaine du capital-investissement et du capital-risque (AVCA).

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Le Nigeria possède en moyenne 4,8 agences bancaires et 19 guichets automatiques pour 100 000 adultes, alors que la moyenne mondiale est de 13 agences bancaires et 40 guichets automatiques. Les études révèlent par ailleurs que moins d’un tiers des adultes nigérians ont le droit d’accéder à une agence bancaire ou à un guichet automatique à moins d’un kilomètre de leur domicile.

Ce déficit d’accès aux services financiers, en particulier pour les personnes non bancarisées et sous-bancarisées, a entraîné le développement des agences bancaires.

Ce système bancaire sans agence permet d’étendre les services financiers au dernier kilomètre par l’intermédiaire d’un réseau d’agents. Il constitue une activité en plein essor pour les banques, les grandes fintechs telles que OPay et TeamApt, et même les plus petites comme CrowdForce, située à Abuja, qui a révélé aujourd’hui avoir levé un financement de pré-série A de 3,6 millions de dollars.

Aruwa Capital Management a dirigé le tour de financement par capitaux propres et par emprunt, avec la collaboration de HAVAÍC et AAIC. La société a indiqué qu’elle emploierait une partie du capital pour élargir son équipe, ses opérations géographiques et son marketing pour tripler son réseau d’agents actifs de 7 000 cette année.

La compagnie a été créée en 2015 par Oluwatomi Ayorinde et Damilola Ayorinde sous la dénomination de MobileForms qui est un réseau d’agents de collecte de données. 

MobileForms, avec ce réseau de 20 000 agents, a donc vérifié les antécédents des 4,5 millions de commerçants éligibles et les a fait participer au programme TraderMoni. Cependant, un autre obstacle a été de mettre de l’argent entre les mains de ces commerçants.

La plupart d’entre eux n’étant pas bancarisés, il leur était impossible d’envoyer de l’argent sur des comptes bancaires, et pour ceux qui possédaient un compte, les banques étaient éloignées de leur lieu de résidence.

Source : Crunch Base

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