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Financement de 1,5 milliard $ et potentiel entrepreneurial africain

L’écosystème entrepreneurial africain a sécurisé 1,5 milliard de dollars en capital en 2024. Bien que cela puisse sembler une réussite significative pour la personne moyenne, les experts ont critiqué le continent pour ne pas avoir atteint son potentiel.

Les statistiques révèlent qu’Afrique représente environ 5 % du PIB mondial, tout en représentant 18 % de la population mondiale.

Les experts estiment que l’attraction de seulement 1,5 milliard de dollars, soit seulement 0,6 % du financement mondial de 275 milliards de dollars levé en 2024, met en évidence un problème plus important.

Cela reflète le décalage entre la taille et l’importance de l’Afrique et ses niveaux de financement relativement bas.

Ils se sont interrogés sur la manière dont un continent de 1,4 milliard d’habitants pourrait attirer un financement de démarrage presque identique à celui de Miami (1,8 milliard de dollars), qui s’est classé au 12e rang des villes américaines ayant le plus levé de capitaux l’an dernier.

M. Max Cuvellier Giacomelli, responsable du développement mobile chez GSMA, attribue cet écart à un fossé persistant dans les tendances d’investissement mondiales.

Il souligne qu’alors que les talents existent partout, les opportunités ne le sont pas, et de nombreux investisseurs ignorent toujours le potentiel des entrepreneurs et des marchés africains, manquant ainsi des opportunités de transformation.

Performance dans le contexte En 2024, le financement par capital-actions de l’Afrique a connu un déclin annuel de 11 %, reflétant les tendances de l’investissement mondial, qui ont connu une modeste augmentation annuelle de 4 %.

Cependant, lorsqu’on la compare aux autres régions, la performance de l’Afrique présentait un tableau mitigé : L’Asie a connu un déclin notable de 27 % d’une année sur l’autre (d’une année sur l’autre) du financement par capital-actions, en grande partie en raison de la forte contraction de 56 % de la Chine.

Cependant, l’Inde, comparable à l’Afrique en termes de taille de population et de PIB, s’est démarquée par une forte croissance, dépassant 40 %.

L’Amérique du Nord a connu une augmentation annuelle de 21 % du financement par capital-actions.

L’Amérique latine a connu une augmentation annuelle de 9 %. Malgré le ralentissement, la résilience de l’Afrique est évidente à long terme.

En comparant 2024 aux niveaux de financement d’avant la vague de chaleur de 2020, le continent a connu une croissance impressionnante de 62 % (1,5 milliard de dollars contre 0,9 milliard de dollars).

En revanche, d’autres régions, notamment l’Amérique latine (-33 %), l’Asie (-54 %) et en particulier la Chine (-78 %), restent très en dessous de leurs niveaux de 2020. Même à l’échelle mondiale, le financement de démarrage a diminué de 11 % au cours de cette période, ce qui fait de l’Afrique une exception notable avec une croissance positive durable.

Un rayon d’espoir La performance à long terme de l’Afrique souligne son potentiel comme marché en croissance et adaptable pour les investisseurs. Bien que le continent continue de lutter contre un financement équitable, sa résilience et sa reprise mettent en évidence la force de son écosystème entrepreneurial.

Les investisseurs doivent réévaluer leurs stratégies pour l’Afrique, reconnaissant le potentiel inexploité de ses marchés. Avec un soutien soutenu, les entrepreneurs africains peuvent favoriser l’innovation et créer des solutions de transformation ayant un impact mondial.

Ecrit par Eya Rziga

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