Eya Rziga
Fintech Ghanéenne Zeepay de paiements transfrontaliers opérant comme un challenger de l’argent mobile, a annoncé une levée de fonds de 10 millions de dollars lors de sa série A.5.
Cette levée de fonds à moyen terme, qui s’inscrit dans le cadre de sa série A.5, vise à soutenir Zeepay dans sa tentative d’accroître son activité de transfert de fonds vers un porte-monnaie, qui connaît une croissance rapide.
La levée de fonds a été menée par Symbiotics BV avec 9 millions de dollars et soutenue par un fonds basé à Maurice avec 1 million de dollars, pour un total de 10 millions de dollars.
Selon le fondateur et directeur général, Andrew Takyi-Appiah I, cette levée de fonds était nécessaire et intervient au moment où nous prévoyons de faire passer notre chiffre d’affaires annuel de 1,5 milliard USD vers 2021 à 200 milliards USD au cours des 5 prochaines années.
Godfried Boakye, directeur financier, a indiqué que cette augmentation était devenue indispensable au moment où nous développons notre offre de services et notre expansion en Afrique, tout en respectant un ratio prêt/valeur raisonnable de 9 %.
Cela permettra d’augmenter le soutien des banques africaines locales, comme Ecobank, Fidelity Bank et Absa.
Kwabena Appenteng, conseiller en transactions chez Verdant Capital, a déclaré : « Nous sommes ravis de voir la clôture de cette partie du tour de table et nous encourageons les institutions financières et les fonds de pension locaux à trouver leur niche, pour leur permettre de participer aux côtés des prêteurs internationaux à l’avenir, alors que nous travaillons à approfondir l’écosystème fintech africain ».
Plus tôt dans l’année, Kreesibl a été lancé dans le but d’aider les milléniaux dans leur parcours de bien-être financier. Cette plateforme FinTech alimentée par l’IA a été fondée par Lydia Ofori, qui a quitté le Ghana pour s’installer à Londres à l’adolescence.
Elle a connu des difficultés financières à la suite du décès soudain de son père et a surmonté de nombreux défis pour voir le lancement de Kreesibl.
Ofori a déclaré : « C’est à ces moments-là que j’ai réalisé à quel point j’aimais aider les gens. J’ai apprécié de faire partie d’un écosystème de soutien et de l’excitation qui entoure les startups. Mais il y a une différence entre l’excitation et le fait de faire réellement des affaires et de lancer une start-up. »
Source : Fintech Global
