Eya Rziga
Le paysage automobile nigérian est dominé par les véhicules d’occasion, connus localement sous le nom de Tokunbo.
Avec plus de 12 millions de véhicules sur les routes, dont 90 % sont d’occasion, les propriétaires de voitures sont confrontés à de nombreux défis.
Il s’agit notamment de trouver des mécaniciens fiables, des coûts de réparation élevés, des connaissances limitées en matière d’entretien et des processus de réparation inefficaces. Flickwheel, une startup âgée de trois ans, vise à résoudre ces problèmes.
L’aventure de l’entreprise a commencé en 2019 lorsque Paul Edward a prêté de l’argent à un ami pour des réparations de voiture.
Cette expérience a conduit Edward à reconnaître une opportunité de marché, qu’il a d’abord gérée à l’aide d’une feuille Excel. Après une pause induite par le COVID-19, Edward a décidé de construire une application mobile.
Il a constitué une équipe comprenant Henry Okafor et Steve Amire, tirant parti de leur expérience antérieure en matière de création d’entreprises.
Le lancement de l’application a été immédiat, avec 200 inscriptions dès le premier jour.
L’argument de vente unique de Flickwheel est qu’elle se concentre sur le financement des réparations et de l’entretien des véhicules. Les utilisateurs peuvent accéder aux fonds dans les 24 heures, avec des périodes de remboursement pouvant aller jusqu’à quatre mois et des taux d’intérêt compris entre 8 et 24 %.
Cette approche garantit des réparations rapides pour les propriétaires de voitures et un paiement rapide pour les mécaniciens. Les services de la startup ont été bien accueillis par les propriétaires de voitures et les mécaniciens.
Samuel, mécanicien automobile et client de Flickwheel, loue le système pour l’augmentation de son activité et la satisfaction de ses clients. L’entreprise affiche un faible taux de défaillance, inférieur à 5 %, et a financé les réparations de 200 véhicules à ce jour.
