Eya Rziga
L’agence kényane de recouvrement des avoirs (ARA) a abandonné les charges de blanchiment d’argent contre Flutterwave, une licorne fintech africaine.
Cela signifie que les 6,6 milliards de shillings kenyans (environ 51 millions de dollars) gelés sur le compte de la société il y a sept mois peuvent désormais être libérés.
Le PDG Olugbenga Agboola avait essayé d’accéder aux fonds et de rencontrer la Banque centrale du Kenya (CBK), qui avait déclaré que Flutterwave était une société fintech non autorisée au Kenya.
Le PDG de Flutterwave a déclaré que la CBK avait demandé à la société de redemander une licence pour être un fournisseur de services de transfert de fonds et de paiement, et le processus d’obtention de la licence est en cours.
Le déblocage des fonds est destiné à montrer aux partenaires et aux parties prenantes de toute l’Afrique que Flutterwave respecte toutes les règles et les lois au Kenya et partout ailleurs où elle fait des affaires.
Flutterwave affirme avoir effectué plusieurs changements pour s’assurer que ses structures de gouvernance interne sont les meilleures de leur catégorie. Ces changements comprennent le renforcement de son risque et de sa gouvernance et l’embauche d’un vice-président et chef du risque pour l’Afrique.
Dans les domaines de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, de la confidentialité des données, de la sécurité des informations et des finances, toutes les politiques de l’entreprise sont examinées une fois par an par des cabinets d’audit tiers.
Source : Tech Crunch
