À la suite des pannes d’internet généralisées en Afrique de l’Est causées par des câbles sous-marins défectueux, Google a annoncé son intention de construire le tout premier câble sous-marin à fibre optique reliant l’Afrique et l’Australie.
L’infrastructure Internet a longtemps été un défi important dans l’effort d’amélioration de l’accès à l’Internet dans diverses régions africaines. Selon un rapport de la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne avait le taux de pénétration de l’internet le plus bas au monde en 2021, avec seulement 43 % de la population ayant accès à l’internet. Ce manque de connectivité entrave la croissance économique et le développement.
Le projet, baptisé « Umoja » (qui signifie « unité » en swahili), constitue une avancée significative pour l’infrastructure câblée limitée de l’Afrique, qui a connu de nombreux problèmes de connectivité par le passé. Son objectif est d’établir une liaison plus fiable, permettant aux nations africaines de mieux se connecter entre elles et avec la communauté mondiale.
Le câble, développé en partenariat avec Liquid Technologies pour sa partie terrestre, partira du Kenya et traversera l’Ouganda, le Rwanda, le Congo, la Zambie et le Zimbabwe, pour finalement atteindre l’Afrique du Sud. Ce positionnement stratégique est délibéré, car l’Afrique du Sud accueille le premier centre de données africain de Google, qui a été inauguré au début de cette année.