Eya Rziga
De quoi s’agit-il chez Insecta Studios (la société mère de Raknida) ? L’image de marque, la narration, les mots et l’art.
Insecta a commencé entre les quatre murs de l’université du Nigeria, Nsukka, comme un exutoire créatif pour un étudiant en architecture, Anthony « Anth » Ezeokoye.
C’était aussi un moyen d’entrer en contact avec d’autres étudiants, comme son ami Frank Kenneth, et c’est vite devenu un lieu où ils pouvaient aider les gens à se lancer dans l’art numérique.
Un dicton populaire parmi les étudiants est : « Toutes les relations se terminent à la porte du campus ». Si ce dicton fait le plus souvent référence aux relations amoureuses, il pourrait être étendu aux relations platoniques, vous ne pensez pas ?
Dans le cas d’Anth, Insecta a pratiquement été victime de la malédiction universitaire. Après avoir enregistré le nom de sa société, Insecta, en 2010, Anth a obtenu son diplôme en 2011 et il était temps de rejoindre le marché du travail.
Une entreprise qui l’a éventuellement ramené à Insecta, une société constituée en 2016 qui raconte les histoires d’autres entreprises avec des mots et de l’art. Afoma Chiegboka, directrice des communications et des opérations chez Insecta, l’explique en partie.
« Les histoires rendent les gens réels, rendent les marques réelles dans ce contexte. Et c’est une partie de ce que nous faisons. Nous nous concentrons en partie sur le storytelling visuel, et c’est très important, car au-delà de ce que vous dites aux gens, ce que vous leur montrez doit aussi leur dire qui vous êtes. »
Jusqu’à présent, Insecta a travaillé avec plusieurs entreprises différentes comme TeamApt, GreenLotto, Jobberman, Rok Studios et Interswitch.
Aujourd’hui, la société a lancé un marché d’art mural appelé Raknida (arachnides), qui découle de la fascination d’Ezeokoye pour la famille des arthropodes dans le règne animal.
En 2021, Statista rapporte que la valeur du marché mondial de l’art est de 65,1 milliards de dollars, les États-Unis étant le plus grand contributeur. En Afrique, en 2018, ce chiffre est passé à 13 milliards de dollars et devrait atteindre 18 milliards de dollars d’ici 2023.
En ce qui concerne l’art mural, le pilier de Raknida, le marché était évalué à 46,3 milliards de dollars dans le monde en 2020 et devrait atteindre 72,61 milliards de dollars en 2028.
Actuellement, les bénéfices sont partagés entre le créateur et Raknida, mais il y a aussi la troisième jambe, qui verra la plateforme reverser 10 % de chaque achat à une association caritative pour aider les enfants à améliorer leurs compétences artistiques.
Il est également prévu de créer des NFT et un sosie du Bored Ape Yacht Club. Les œuvres d’art coûtent généralement entre ₦30,000 (72 $) et ₦150,000 (360 $).
L’objectif final : Un endroit pour de l’art mural abordable créé par des créateurs africains de classe mondiale. »
Source : Techpoint Africa
