Wasoko, basée à Nairobi, et MaxAB, sa rivale basée au Caire – deux startups de commerce électronique interentreprises qui facilitent les commandes de biens de consommation courante auprès des fournisseurs par le biais de leurs applications respectives – ont annoncé un projet de « fusion entre égaux ».
Leur objectif était simple : créer de meilleures économies d’échelle dans un secteur à fort potentiel dans la région, mais qui a été confronté à des défis importants dans le sillage de la pandémie de COVID-19.
Cependant, près de sept mois plus tard, une due diligence prolongée dans un contexte de restructuration en cours et de vents contraires macroéconomiques a retardé la clôture de l’opération.
Selon deux personnes au fait du dossier qui ont informé TechCrunch sous le couvert de l’anonymat, la transaction devait être conclue au premier trimestre de cette année.
L’importance de ce retard est soulignée par la nature très médiatisée de cette transaction, qui a été décrite par les deux entreprises comme « la plus grande fusion dans le commerce électronique africain ».
Bien que la taille et la valeur exactes de l’opération n’aient été divulguées par aucune des deux entreprises, elles sont toutes deux des acteurs majeurs du marché, ayant collectivement levé des centaines de millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs de premier plan.