La Société financière internationale (SFI) a investi 20 millions de dollars en fonds propres dans le Fonds d’accélération des infrastructures Africa50 (Fonds IAF).
Ce fonds est destiné à canaliser les investissements dans plusieurs secteurs critiques, notamment les infrastructures numériques, les énergies renouvelables, les transports, la logistique, l’eau et les projets d’assainissement dans toute l’Afrique.
Il vise à tirer parti de la participation du secteur privé pour renforcer le développement des infrastructures sur le continent.
En mettant l’accent sur les secteurs du numérique et de l’énergie, l’initiative s’harmonise avec de nombreux efforts du Groupe de la Banque mondiale. Elle reflète l’objectif de la SFI de soutenir des projets ayant des effets significatifs sur le développement.
Le Fonds d’accélération des infrastructures Africa50 a achevé son premier cycle de financement, recueillant 222,5 millions de dollars d’engagements, avec des contributions de 16 investisseurs institutionnels africains. Il s’agit d’une étape importante pour atteindre la taille finale du fonds de 500 millions de dollars.
Alain Ebobissé, PDG du Groupe Africa50, a exprimé son enthousiasme face au soutien massif des investisseurs institutionnels africains. Il a souligné que cette réalisation était la preuve de la contribution croissante des investisseurs institutionnels africains au financement de l’économie réelle, facilitant ainsi le déblocage du potentiel de l’Afrique.
Le Africa50-IAF est l’initiative inaugurale d’une série de nouveaux outils d’investissement que le Groupe Africa50 a l’intention de mettre en place, dans le but d’attirer des investissements privés supplémentaires de sources africaines et internationales dans le secteur de l’infrastructure du continent.
« Sarvesh Suri, directeur régional de la Société financière internationale (SFI) pour l’infrastructure et les ressources naturelles en Afrique, a souligné le rôle essentiel de l’investissement dans l’infrastructure pour le progrès socio-économique du continent.
Il a souligné que le partenariat avec le Fonds pour l’infrastructure en Afrique (IAF) est prêt à générer des capitaux propres vitaux pour des projets ayant des effets positifs significatifs sur les communautés africaines, y compris des initiatives visant à atténuer le changement climatique.
Le continent africain est actuellement confronté à d’importants déficits en matière d’infrastructures. Comme l’indique Africa’s Pulse, l’analyse semestrielle de la Banque mondiale, l’Afrique est à la traîne en ce qui concerne l’accès aux services essentiels tels que l’électricité, la connectivité internet, les réseaux routiers et l’approvisionnement en eau, ce qui entrave le développement économique.
L’investissement de la SFI dans l’IAF devrait catalyser d’autres investissements du secteur privé dans le fonds, en suscitant l’intérêt d’investisseurs institutionnels, d’entités de financement du développement et d’institutions bancaires locales et régionales ».