Eya Rziga
Nairobi, Kenya, le 6 décembre 2024 – Dans le cadre d’une avancée majeure pour promouvoir une transformation numérique et écologique inclusive en Afrique, le gouvernement kényan, par l’intermédiaire du ministère de l’Information, des Communications et de l’Économie numérique (MICDE), en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la Kenya School of Government, Konza Technopolis et la Fondation Timbuktoo pour l’innovation en Afrique, a inauguré aujourd’hui le Centre africain de compétences pour la certification numérique et l’intelligence artificielle (IA), ainsi que le Hub Timbuktoo GreenTech.S.E.
William S. Ruto, le président de la République du Kenya, a noté que « l’Afrique est dotée de ressources, d’innovations et de talents abondants ; cependant, ces ressources n’ont pas été utilisées pour bénéficier pleinement des ambitions socio-économiques de notre continent.
Grâce au timbuktoo GreenTech Hub et à l’Africa Centre of Competence for Digital and AI Skilling, nous pouvons exploiter les opportunités technologiques émergentes et investir dans des idées qui propulsent l’Afrique à la prochaine frontière de la réponse technologique aux impacts du changement climatique et de l’amélioration de la prestation des services publics.
Notre collaboration avec le PNUD et d’autres partenaires sur ces initiatives cruciales représente un saut significatif vers la réalisation de la transformation numérique et verte de l’Afrique. »
Le GreenTech Hub de timbuktoo et le Centre de compétence africain pour la qualification numérique et l’IA s’alignent sur les aspirations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine d’une Afrique prospère, inclusive et durable avec l’autonomisation des citoyens et la révolution des compétences étayées par la Science, la technologie et l’innovation.
En capitalisant sur l’innovation des startups africaines pour conduire la transition verte de l’Afrique et en dotant les fonctionnaires de compétences technologiques essentielles pour transformer la prestation de services, l’Afrique peut réimaginer et accélérer des solutions inclusives et centrées sur les personnes tout en créant des sociétés durables du 21e siècle et au-delà.
Mme Ahunna Eziakonwa, sous-secrétaire générale de l’ONU et directrice régionale du PNUD pour l’Afrique, a déclaré :
« Les secteurs des technologies vertes et climatiques de l’Afrique recèlent un immense potentiel, mais sont confrontés à des obstacles importants, notamment un accès limité au capital-risque, des marchés fragmentés et des infrastructures insuffisantes.
Le PNUD, par l’intermédiaire du timbuktoo GreenTech Hub, s’appuiera sur l’Initiative pour l’industrialisation verte de l’Afrique (AGII), l’initiative de financement des Émirats arabes unis d’un montant de 4,5 milliards d’USD lancée lors du Sommet africain sur le climat (AEC), qui rassemble des capitaux privés, publics et de développement pour libérer le potentiel de l’Afrique en matière d’énergie verte. »
« Pour que la transition verte et numérique de l’Afrique réussisse, il faut une collaboration visionnaire des parties prenantes, des secteurs public et privé, ainsi que des partenariats nationaux et mondiaux.
Doter l’Afrique des compétences, des ressources et des outils technologiques nécessaires est essentiel pour combler le fossé numérique et créer des solutions qui servent le bien public et les progrès du continent dans la réalisation des objectifs mondiaux et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a déclaré Winnie Karanu, directrice des compétences nationales en matière d’IA chez Microsoft.
En favorisant une culture de l’expérimentation numérique, ideation aide les secteurs privé et public à être mieux équipés pour tirer parti des processus de prise de décision et d’élaboration des politiques fondés sur les données, renforçant ainsi la compétitivité de l’Afrique.
« Le Centre de compétences africain pour les compétences numériques et en IA offre l’occasion de revigorer l’excellence et l’efficacité dans nos institutions publiques. Notre première cohorte de fonctionnaires suit déjà une formation grâce aux efforts de collaboration avec le PNUD, Microsoft, Google et d’autres partenaires. Le centre vise à équiper 100 000 fonctionnaires au Kenya au cours de la première phase.
Des fonctionnaires de l’Ouganda, du Cap-Vert, du Rwanda, de la Tanzanie et du Nigeria devraient également se joindre à cette initiative qui devrait modifier la façon dont le secteur public du continent interagit avec le monde numérique et les technologies émergentes », a déclaré le professeur Nura Mohamed, directeur général de la Kenya School of Government.
