L’Afrique du Sud est le premier pays africain à utiliser les réseaux 5G, depuis que Rain, un fournisseur de réseaux de données uniquement, a ouvert la voie à son utilisation dans le pays. L’utilisation réussie de la 5G en Afrique du Sud a encouragé d’autres pays africains à suivre cet exemple.
Les rapports de TeleGeography qui ont suivi les déploiements au Moyen-Orient et en Afrique (MEA) révèlent qu’en mars 2023, 18 pays de la région seront desservis par un service 5G commercial, dont 8 au Moyen-Orient et 10 en Afrique.
L’Arabie saoudite est en tête du marché MEA avec plus de 11,2 millions d’utilisateurs à la fin de 2022 et l’Afrique du Sud suit avec environ 5 millions d’abonnements à la fin de l’année dernière.
En outre, en janvier 2020, un opérateur de réseau panafricain basé au Zimbabwe a annoncé le lancement du premier service d’itinérance de gros 5G en Afrique du Sud. D’autres fournisseurs de réseaux, comme Vodacom et MTN, ont également lancé leurs réseaux 5G commerciaux au Cap, à Johannesburg et à Pretoria.
Pour achever la diffusion du réseau mobile 4G et 5G, le gouvernement sud-africain a donné aux opérateurs de télécommunications un ultimatum de cinq ans pour mener à bien le projet afin de stimuler le taux d’activité du réseau du pays, mais comme le reste du monde, l’Afrique du Sud est toujours confrontée au défi de l’utilisation du réseau 5G en raison de la non-disponibilité des infrastructures censées être mises en place pour son bon fonctionnement.
De nombreux experts ont même affirmé que les performances de la 5G n’étaient pas à la hauteur des attentes qu’ils avaient placées en elle. Étant donné que le service internet en Afrique du Sud est encore 8 % plus mauvais que la moyenne mondiale, l’utilisation de la 5G pourrait ne pas fonctionner correctement ou ne pas être performante en Afrique du Sud.
Un autre pays africain qui a suivi dans l’utilisation du réseau 5G est l’île Maurice, en deuxième position, avec 80 000 abonnés représentant 3,8 % de l’ensemble des abonnements mobiles. Le Nigeria suit avec 50 000 abonnés, et le Togo et les Seychelles avec 33 000 et 16 140 utilisateurs, respectivement.
Toutefois, le processus d’adoption du réseau 5G est trop exigeant, ce qui risque de réduire l’utilisation du réseau et d’allonger le temps nécessaire aux pays pour trouver les ressources nécessaires à son utilisation à grande échelle.