L’Afrique du Sud progresse dans ses efforts pour établir un marché de l’électricité compétitif, alors que la législation établissant le cadre progresse.
projet de loi modifiant la loi sur la réglementation de l’électricité, qui vise à ouvrir le réseau électrique national aux producteurs privés, a reçu l’approbation de l’assemblée nationale jeudi.
Ce projet de loi ouvre la voie à la formation d’un opérateur de système de transmission indépendant, préparant ainsi le terrain pour l’établissement éventuel d’une plateforme d’échange d’électricité.
Le paysage énergétique sud-africain, longtemps dominé par Eskom, est confronté à un changement radical.
Le monopole d’Eskom, qui se heurte à des difficultés opérationnelles et doit être renfloué par l’État, est en train de s’estomper. Le ministre des ressources minérales et de l’énergie, Gwede Mantashe, a annoncé la décision du gouvernement d’introduire la concurrence dans le secteur de l’électricité, permettant ainsi la déréglementation de la production intégrée. Cela ouvre la voie à la participation de tous à la production d’électricité.
En outre, des plans visant à diviser Eskom en entités distinctes de transmission, de production et de distribution sont en cours.
Au-delà de la libéralisation du réseau, les promoteurs privés d’électricité sont désormais exemptés des exigences en matière d’autorisation, et il y a un effort concerté pour se procurer des sources d’énergie propres, ce qui marque un tournant par rapport à la dépendance au charbon.