En Afrique du Sud, l’avenir des chauffeurs de services de navette électronique est incertain après l’interdiction récente de leurs activités dans les centres commerciaux de Soweto. Cette interdiction, décidée par la Soweto United E-hailing Association, la Soweto Taxi Association et d’autres parties prenantes, devrait durer trois mois.
Cette interdiction fait suite à une série d’altercations violentes entre les chauffeurs d’e-hailing et les chauffeurs de taxi à Soweto. Lors de l’incident le plus récent, qui s’est produit lundi dernier au Protea Glen Mall, trois chauffeurs d’e-hailing ont été blessés et quatre véhicules ont été détruits.
Les raisons de cette violence sont complexes et multiples. Certains chauffeurs de taxi estiment que les services de e-hailing menacent leur gagne-pain, tandis que d’autres accusent les chauffeurs de e-hailing d’opérer dans l’illégalité. Des inquiétudes ont également été exprimées quant à la sécurité des passagers qui utilisent les services de e-hailing.
L’interdiction faite aux chauffeurs de taxi électronique d’opérer dans les centres commerciaux de Soweto est une mesure temporaire, mais on ne sait pas quelle sera la solution à long terme au problème. Le gouvernement sud-africain travaille à l’élaboration d’un projet de loi d’amendement sur les transports nationaux, qui réglementerait le secteur des services de navette électronique, mais certains milieux s’y opposent.
En attendant, les chauffeurs de e-hailing en Afrique du Sud sont confrontés à un avenir incertain. Ils sont pris entre le marteau et l’enclume : s’ils continuent d’opérer, ils risquent de subir la violence des chauffeurs de taxi ; s’ils cessent d’opérer, ils perdent leurs moyens de subsistance.
Cette situation rappelle la nécessité de réglementer le secteur des services de navette électronique en Afrique du Sud. La situation actuelle est injuste pour les chauffeurs de e-hailing et constitue également une menace pour la sécurité publique. Le gouvernement doit adopter le projet de loi d’amendement sur les transports nationaux et intégrer le secteur des services de navette électronique dans l’économie formelle.
Outre la réglementation, de nombreuses autres mesures peuvent être prises pour améliorer la situation des chauffeurs d’e-hailing en Afrique du Sud. Il s’agit notamment de
Améliorer la sécurité des chauffeurs : Il peut s’agir de mesures telles que l’installation de caméras de sécurité dans les véhicules de e-hailing et la mise à disposition de boutons de panique pour les conducteurs.
Améliorer les conditions de travail : Il peut s’agir de mesures telles que la fixation de tarifs minimums pour les courses et la garantie que les chauffeurs sont payés à temps.
Améliorer l’accès à l’assurance : Il peut s’agir de mesures telles que l’accès des chauffeurs à une assurance maladie et à une assurance automobile abordables.
Le gouvernement, l’industrie du e-hailing et l’industrie des taxis ont tous un rôle à jouer dans l’amélioration de la situation des chauffeurs de e-hailing en Afrique du Sud. En travaillant ensemble, ils peuvent créer un système plus équitable et plus juste qui profitera à toutes les parties concernées.