Eya Rziga
Un groupe de pirates informatiques connu sous le nom de « Waste » a réussi à dérober 17 millions de dollars à la Banque centrale de l’Ouganda.
Les premières investigations suggèrent que l’attaque pourrait avoir été menée de l’intérieur, par des employés de la banque compromis, mais le transfert des fonds vers des comptes au Japon et au Royaume-Uni laisse penser à une opération internationale.
Toutefois, le transfert de fonds vers des comptes au Japon et au Royaume-Uni indique qu’il s’agit d’une opération internationale.
Bien que la banque ait récupéré plus de la moitié du montant volé avec l’aide de la police ougandaise et du bureau de l’auditeur général, les autorités poursuivent leur enquête afin de découvrir l’étendue de la violation et d’identifier les responsables.
Cet incident n’est pas un cas isolé, mais s’inscrit dans une tendance croissante de cyberattaques ciblant les institutions financières du monde entier.
Il met en évidence les vulnérabilités des systèmes financiers africains et les risques posés par des mesures de cybersécurité inadéquates.
Un rapport de Tech Point révèle qu’en 2023, les institutions financières du Nigeria ont perdu 82,4 milliards de dollars en raison de piratages et de fraudes importants.
Ces chiffres soulignent le besoin urgent de systèmes de sécurité robustes, de contrôles internes stricts et d’une surveillance constante afin d’éviter des violations similaires à l’avenir.
