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Le Kenya a gagné des milliards de dollars grâce à la nouvelle taxe sur les services numériques.

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Au cours des derniers mois, le Kenya s’est activement attaqué aux fuites fiscales, ce qui a permis de réaliser des progrès significatifs. La Kenya Revenue Authority (KRA) a non seulement atteint mais dépassé ses objectifs, réalisant une augmentation remarquable de 6,7 % pour l’exercice financier 2022/2023.

Par rapport à l’exercice 2018/2019, la collecte gérée par la KRA est passée de 1,58 trillion KES (23,2 milliards de dollars) à 2,166 trillions KES (32,2 milliards de dollars) au cours de l’exercice qui vient de s’achever en juin 2023. Ces chiffres indiquent que l’ARK a accumulé 586,259 milliards KES (8,9 milliards de dollars) de recettes fiscales supplémentaires au cours des cinq dernières années.

Malgré un environnement fiscal mondial défavorable entraînant un ralentissement économique, la Kenya Revenue Authority (KRA) a réussi à collecter 2 166 milliards KES de juillet 2022 à juin 2023. Cette collecte a dépassé le total de l’année financière précédente de 2,031 trillions KES. Selon un communiqué publié par la KRA, la collecte de recettes pour l’exercice 2022/2023 a été supérieure de 135 milliards KES au montant collecté en 2021/2022.

Les moteurs de revenus numériques
Ces dernières années, le Kenya a élargi son assiette fiscale en introduisant de nouvelles voies d’imposition, comme la mise en œuvre de taxes sur l’économie numérique. Bien que ces mesures aient fait l’objet de certaines critiques de la part de la population locale, le gouvernement a procédé à la taxation des échanges de crypto-monnaies et des influenceurs des médias sociaux, qui ont été récemment approuvés. Cependant, il est important de noter que les effets de ces nouveaux domaines fiscaux, qui ont été mis en œuvre au début du mois de juillet 2023, ne seront rapportés qu’après l’exercice financier 2023/2024.

La Kenya Revenue Authority (KRA) a publié une notification au public et à tous les contribuables enregistrés à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) concernant la transition des anciens registres fiscaux électroniques vers le système de gestion des factures fiscales (TIMs). Selon l’ARK, les contribuables assujettis à la TVA devaient acquérir les nouveaux registres électroniques d’ici à la mi-2022. Cette transition a été mise en œuvre pour faciliter la génération et la transmission électronique des factures fiscales conformément aux règlements de 2022 sur la TVA (facture fiscale électronique).

Ils mettent en œuvre le système de gestion électronique des factures fiscales (eTIMS) pour obtenir de multiples avantages, notamment la réduction des coûts de mise en conformité en diminuant les dépenses de matériel et en améliorant la précision de la transmission des factures en temps réel. Ceci, à son tour, améliorera le processus de déclaration et de réconciliation entre les déclarations fiscales et les paiements. Parmi les caractéristiques notables de l’eTIMS figure l’accès multiplateforme, qui permet aux contribuables d’utiliser des ordinateurs et des téléphones portables pour accéder au système. Le système est conçu pour être convivial et adaptable, offrant une solution pratique aux contribuables pour répondre efficacement à leurs exigences de conformité.

La Kenya Revenue Authority (KRA) a largement bénéficié de l’intégration de ses systèmes avec ceux des sociétés de paris. Cette intégration lui a permis d’accéder en temps réel aux informations de toutes les sociétés opérant dans le secteur des jeux et des paris. En conséquence, la KRA a pu collecter 15,190 milliards de KES (107 millions de dollars) de droits d’accise et de retenues à la source. Cette somme importante a été générée après l’adhésion de 28 contribuables au secteur.

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Written by Eya Rziga

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