Les identificateurs personnels uniques (UPI) sont devenus un nouveau moyen d’identification au Kenya. Le gouvernement a choisi cette méthode plutôt que la précédente, Huduma Namba, dont la mise en œuvre a été entravée par des procès et un manque de clarté.
L’objectif de cette nouvelle technique d’identification est de fournir aux citoyens et résidents kenyans un identifiant numérique distinct et facilement vérifiable.
Le ministre kenyan des TIC et de l’économie numérique, Eliud Owalo, a reconnu que les lacunes de la Huduma Namba étaient dues à son mode d’introduction. Il a souligné l’importance d’expliquer au public toutes les initiatives prévues.
Le gouvernement kényan a souligné l’importance de l’UPI et sa valeur pour les citoyens. Il a indiqué que l’UPI est importante pour chaque Kényan tout au long de sa vie, à commencer par son parcours scolaire, puisqu’il lui servira de numéro d’identification tout au long de ses études primaires et secondaires, jusqu’à ce qu’il devienne son numéro national officiel à l’âge adulte.
En outre, l’UPI servira encore à d’autres fins, comme le numéro de la Caisse nationale d’assurance maladie (NHIF), le numéro de la Caisse nationale de sécurité sociale (NSSF), le numéro du permis de conduire et même le numéro associé au certificat de décès.
Par conséquent, l’introduction de l’UPI signifie que le projet Huduma Namba, pour lequel le gouvernement a dépensé 10 milliards de KES, est déjà dissous. Il n’a pas réussi à gagner la confiance du public et près de la moitié des citoyens enregistrés n’ont pas retiré leur carte.
Le gouvernement a annoncé que tous les citoyens kényans devraient posséder une carte UPI. Il invite également les citoyens à apaiser leurs craintes concernant la sécurité et la confidentialité de leurs identités, car des mesures sont prises pour éviter les usurpations d’identité.