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Le Kenya impose une taxe de 1,5 % aux sociétés de crypto-monnaies

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Le Kenya cherche à tirer parti de la récente hausse de la valeur du bitcoin, la crypto-monnaie la plus utilisée au monde, malgré une baisse prolongée.

Le Kenya vient d’adopter de nouvelles règles selon lesquelles les plateformes de crypto-monnaies doivent payer une taxe de 1,5 % sur les commissions qu’elles perçoivent des plus de 4 millions de personnes dans le pays qui échangent des monnaies numériques.

Cette mesure vise à empêcher les multinationales d’échapper à l’impôt. Elle s’inscrit également dans le cadre d’un plan plus vaste visant à contrôler et à taxer le secteur des crypto-monnaies afin de protéger la population de la volatilité du marché des crypto-monnaies et des risques d’instabilité financière.

Étant donné qu’il existe peu de règles concernant les crypto-monnaies au Kenya, il est difficile de déterminer la valeur des actifs numériques détenus par les personnes les plus à l’aise avec la technologie, mais elle pourrait s’élever à des milliards de shillings.

La taxe sur les services numériques de 1,5 % est entrée en vigueur en janvier 2021. Elle s’applique aux entreprises étrangères qui ne sont pas enregistrées au Kenya mais qui offrent des services aux Kényans par l’intermédiaire d’une place de marché numérique.

Les sites qui facilitent l’achat et la vente de crypto-monnaies et d’autres actifs numériques doivent payer la taxe conformément aux nouvelles règles. Les bitcoins, les données, les images, les vidéos et les textes écrits sont tous des actifs numériques.

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