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Le Kenya lance une initiative nationale en faveur des vélos électriques

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Vendredi, l’administration kényane a dévoilé sa stratégie visant à introduire des motos électriques dans tout le pays.

Le président William Ruto, en collaboration avec la startup africaine Spiro, a fait cette annonce quelques jours avant le premier sommet africain sur le climat, qui se tiendra à Nairobi, la capitale du Kenya, la semaine suivante.

Le président Ruto a souligné qu’environ deux millions de motos, principalement connues sous le nom de « boda bodas » ou taxis à deux roues, sont actuellement en service au Kenya, un mode de transport répandu dans toute l’Afrique.

M. Ruto a souligné l’importance de la transition vers la mobilité électrique, déclarant qu’il s’agit d’une étape cruciale pour s’attaquer aux problèmes liés à la pollution, aux préoccupations sanitaires et à l’escalade des dépenses en carburant. Il a également mentionné l’ambition du Kenya d’éliminer progressivement les motos alimentées par des moteurs à combustion traditionnels. Il a mis en garde contre l’utilisation croissante de ces véhicules dans toute l’Afrique, en soulignant leur impact négatif potentiel sur le changement climatique et la pureté de l’air.

Bien que la contribution de l’Afrique aux émissions mondiales de gaz à effet de serre ne soit que de 2 à 3 %, le continent est confronté de manière disproportionnée aux effets du changement climatique, comme l’a indiqué le programme des Nations unies pour l’environnement.

Spiro a révélé ses réalisations en introduisant près de 10 000 vélos électriques dans plusieurs pays africains, dont le Bénin, le Togo, le Rwanda et l’Ouganda. La startup a également annoncé son intention de créer 3 000 stations de recharge et d’échange de batteries au Kenya, qui s’ajouteront aux 350 stations déjà existantes en Afrique. Sa vision englobe le déploiement potentiel de plus d’un million de véhicules électriques au Kenya.

Le président Ruto, qui défend activement les initiatives africaines de lutte contre le changement climatique, s’est montré optimiste quant à la capacité du Kenya à produire toute son énergie à partir de sources renouvelables telles que l’hydroélectricité, la géothermie, l’énergie solaire et l’énergie éolienne d’ici à 2030. Plus de 90 % de l’énergie du Kenya provient de sources renouvelables, notamment l’énergie hydroélectrique et géothermique.

Cependant, le Kenya a souvent besoin d’aide en cas de coupure d’électricité. Le week-end dernier, une importante panne de courant a touché de nombreuses régions, les privant d’électricité pendant de longues périodes. C’est notamment le cas de Nairobi et de son aéroport international, qui ont dû faire face à une panne d’électricité en raison d’un générateur défectueux.

Ces derniers temps, les prix des carburants ont atteint leur niveau le plus élevé depuis plus de dix ans, exacerbant la pression financière sur les Kényans qui sont déjà confrontés à l’augmentation du coût de la vie et à de nouvelles impositions fiscales.

Selon les statistiques officielles, les véhicules électriques représentent moins de 1 % des 4,4 millions de véhicules immatriculés au Kenya.

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