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Le Nigeria en tête des financements de capital-risque pour le premier semestre 2024

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Le premier semestre 2024 a connu des changements géographiques importants dans le paysage de l’investissement en capital-risque à travers l’Afrique.

Avec un financement total de 393 millions de dollars et seulement 119 opérations, la région a connu le financement le plus faible du premier semestre depuis 2019, marquant une baisse de 57 % en glissement annuel.

Ce ralentissement a été notamment plus sévère par rapport à d’autres marchés émergents du venture comme la région MENA et l’Asie du Sud-Est, soulignant la vulnérabilité de l’Afrique aux incertitudes économiques mondiales.

Le Nigeria est apparu comme le pays le plus financé au S1 2024, principalement en raison d’un méga accord de 100 millions de dollars obtenu par Moove Africa, une startup FinTech basée au Nigéria.

Cette seule transaction a représenté une part substantielle du financement total du pays, soulignant le rôle important que les méga transactions jouent dans le façonnement des paysages de financement. Sans cette méga-opération, le Nigéria se serait classé quatrième, soulignant une forte baisse de 77 % en glissement annuel du financement par rapport au premier semestre 2023.

Cela souligne la dépendance à l’égard des transactions à grande échelle pour stimuler les chiffres de financement, une tendance qui pourrait poser des problèmes de durabilité.

L’Égypte résiste aux investissements précoces L’Égypte a fait preuve de résilience malgré une baisse du nombre total d’opérations. Le pays n’a connu qu’une baisse de 15 % en glissement annuel du nombre d’opérations, principalement grâce aux investissements de démarrage et de série « A ».

Contrairement à d’autres grands marchés africains, le flux d’opérations de démarrage en Égypte est resté solide, 83 % des opérations relevant de cette catégorie, ce qui témoigne de la confiance des investisseurs dans les étapes fondamentales des startups.

En outre, le financement non-méga de l’Égypte a augmenté de 11 % en excluant les transactions à grande échelle, ce qui suggère un écosystème d’investissement plus sain et plus diversifié par rapport à ses pairs.

Le déclin de l’Afrique du Sud lié à l’absence d’opérations à un stade ultérieur L’Afrique du Sud, qui a traditionnellement été un acteur important du capital-risque dans la région, a connu une baisse notable du financement en raison de l’absence d’opérations de série « B ».

Au premier semestre 2023, l’Afrique du Sud a bénéficié de plusieurs opérations de série « B » et de pré-série « B » qui ont constitué une part importante de son financement total.

Cependant, au premier semestre 2024, le pays n’a vu aucune opération au-delà de la série « A », ce qui a entraîné une forte baisse de l’activité d’investissement. Cela indique une lacune potentielle dans les possibilités d’expansion des startups, qui pourrait décourager les investissements futurs si elle n’est pas comblée.

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