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Le nouveau capital-risque est le signe de la résilience des start-ups africaines

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Dans un contexte d’incertitude économique mondiale et de baisse notable du financement global du capital-risque, l’écosystème africain des startups a connu plusieurs évolutions significatives au cours du premier semestre 2024.

Malgré une baisse de 57 % du financement total en glissement annuel, de nouveaux fonds de capital-risque et des partenariats stratégiques émergent pour stimuler l’innovation et la durabilité à travers le continent.

De nouveaux fonds lancés pour stimuler les startups en phase de démarrage La société de capital-risque Breega, basée à Paris, a annoncé le lancement du Breega Africa SEED Fund I, d’une valeur de 75 millions de dollars.

Ce fonds est destiné à soutenir les startups en phase de démarrage qui se concentrent sur des innovations durables et à fort impact sur les principaux marchés africains, notamment le Nigeria, l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Kenya.

En outre, Breega étendra sa portée aux pays francophones tels que le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la République démocratique du Congo.

Les investissements de Breega, qui vont de 100 000 à 2 millions de dollars, devraient permettre de réaliser au moins 40 opérations, ce qui témoigne de la confiance internationale dans le potentiel de l’Afrique en matière de création d’entreprises.

Tendances et perspectives du paysage africain du capital-risque

Malgré la baisse globale des financements, le rapport souligne le rôle croissant des investisseurs locaux dans l’espace africain du capital-risque. La part des capitaux déployés par les investisseurs locaux a augmenté pour la troisième année consécutive, ce qui indique une évolution vers des sources de financement plus localisées et une réduction de la dépendance à l’égard des capitaux internationaux.

Cette tendance reflète une confiance accrue dans le potentiel des startups africaines à fournir des rendements significatifs et à contribuer à la croissance économique régionale.

En outre, alors que les valorisations de la série A ont diminué pour la deuxième année consécutive, les valorisations SEED ont connu une forte augmentation, avec des valorisations moyennes et médianes qui ont augmenté de manière significative. Cette augmentation des investissements en phase de démarrage indique une orientation stratégique vers le développement des entreprises et des technologies naissantes, qui pourrait conduire à une croissance substantielle à long terme.

Conclusion

Le premier semestre 2024 a été une période à la fois de défis et d’opportunités pour l’écosystème du capital-risque en Afrique. Bien que le financement global ait diminué, de nouveaux fonds, des partenariats stratégiques et des initiatives locales jettent les bases d’une croissance durable et inclusive.

L’accent mis sur les investissements précoces et socialement responsables et la participation croissante des investisseurs locaux mettent en évidence la résilience et l’adaptabilité de l’écosystème des startups africaines, positionnant le continent comme un acteur important dans le paysage mondial du capital-risque.

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Written by Eya Rziga

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