Eya Rziga
En 2013, Tracey Turner et Jonathan Lewis se sont lancés dans une entreprise ambitieuse visant à révolutionner le commerce électronique au Kenya.
Leur idée, Copia Global, visait à combler le fossé numérique en apportant des produits ménagers essentiels dans les zones rurales et périurbaines.
Pendant plus d’une décennie, l’entreprise a servi de bouée de sauvetage à de nombreux Kényans, en leur donnant accès à des produits quotidiens tels que le sucre, l’huile de cuisson et les articles de toilette grâce à une plateforme numérique innovante.
Le modèle de Copia était unique. Il s’appuyait sur la technologie pour atteindre les communautés mal desservies, en permettant aux clients des zones reculées de commander des produits qu’ils auraient autrement eu du mal à se procurer.
L’approche de l’entreprise semblait prometteuse, suscitant l’intérêt d’un grand nombre d’investisseurs et entraînant une croissance substantielle de ses activités au fil des ans.
Cependant, le paysage économique difficile de ces derniers temps a commencé à faire des ravages. En juin 2024, Copia s’est retrouvée dans une situation financière précaire.
La société a entamé des pourparlers avec des investisseurs potentiels afin d’obtenir de nouveaux fonds et de maintenir ses activités à flot.
Malgré ces efforts, les négociations n’ont pas abouti, laissant Copia dans une situation de plus en plus difficile.
La situation a atteint un point critique en mai 2024 lorsque Copia, incapable de faire face à ses obligations salariales, a nommé les administrateurs Makenzi Muthusi et Julius Ngonga de KPMG. Il s’agissait d’un ultime effort pour sauver l’entreprise et explorer les possibilités de relance.
