Bien que Sabi, une société de commerce électronique interentreprises basée à Lagos, n’existe que depuis deux ans et demi, elle n’a cessé de se développer sur un marché difficile à pénétrer.
Aujourd’hui, après avoir obtenu 38 millions de dollars en financement de série B, ce qui porte sa valeur à 300 millions de dollars, l’entreprise est prête à exploiter le marché africain du commerce de détail, qui représente 1 000 milliards de dollars et qui est très dispersé et composé de nombreux petits magasins.
Ce nouveau financement montre que les investisseurs s’intéressent de plus en plus au marché en pleine croissance du commerce électronique interentreprises, qui a connu des difficultés en raison du désintérêt des investisseurs.
L’approche unique de Sabi se concentre sur l’ensemble de la chaîne du commerce électronique interentreprises, reliant les grossistes, les producteurs, les distributeurs et les détaillants.
Sabi fournit les outils et les services nécessaires à des transactions sans friction en s’appuyant sur des agents hors ligne, des centres d’appel, des partenaires marchands et des centres de fournisseurs.
Les personnes qui connaissent bien l’entreprise ont déclaré à TechCrunch qu’elle opère au Nigéria, au Kenya et en Afrique du Sud. Elle compte plus de 300 000 commerçants et une valeur marchande brute (VMB) annuelle de plus d’un milliard de dollars.
Avec ce financement, Sabi veut changer le commerce électronique interentreprises dans l’économie informelle africaine et se développer sur d’autres marchés. La croissance rapide de l’entreprise, son dévouement à l’innovation et son plan d’affaires global en font un acteur clé de l’évolution du commerce interentreprises sur le continent.Des investisseurs tels que CommerzVentures, Norrsken22, Fluent Ventures, Proof VC, CRE Ventures et Jaang ont participé à ce tour de table.