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Le Soudan du Sud rétablit les réseaux sociaux malgré les défis

Lundi, le Soudan du Sud a rétabli l’accès aux plateformes de médias sociaux telles que Facebook et TikTok, après une restriction de cinq jours.

L’Autorité nationale des communications (ANC) a informé les opérateurs de télécommunications par une lettre officielle que les vidéos explicites, qui auraient montré des attaques contre des ressortissants sud-soudanais au Soudan et avaient suscité des troubles dans le pays, avaient été retirées des plateformes de médias sociaux.

Cette décision a suscité des débats sur l’équilibre entre la réglementation gouvernementale et la liberté d’expression des citoyens, tout en affectant les entreprises et les entrepreneurs numériques qui dépendent des médias sociaux pour leurs activités.

Le gouvernement a imposé la suspension après l’apparition de vidéos faisant état de présumées attaques contre des ressortissants sud-soudanais au Soudan, déclenchant des manifestations et des actes de représailles.

L’Autorité nationale des communications (ANC) a rétabli l’accès après avoir vérifié que le contenu provocateur avait été supprimé.

Bien que le gouvernement ait défendu la fermeture comme essentielle pour maintenir la sécurité publique, cette mesure a relancé les débats sur les droits numériques et les conséquences économiques de la limitation de l’accès en ligne.

Pour de nombreux entrepreneurs sud-soudanais, les médias sociaux sont plus qu’un simple moyen de communication ; c’est un atout commercial crucial.

Les propriétaires de petites entreprises, les spécialistes du marketing numérique et les créateurs de contenu dépendent de ces plateformes pour le marketing, l’interaction avec les clients et les ventes.

La suspension soudaine a interrompu leurs activités, entraînant des pertes financières et une frustration généralisée.
Outre les conséquences économiques, la fermeture a suscité des inquiétudes quant à la gestion de la réglementation en ligne par le gouvernement.

Si les responsables ont justifié cette mesure comme un moyen de freiner la violence, les groupes de défense des droits de l’homme affirment qu’elle a restreint la liberté d’expression des citoyens.

Les critiques mettent en garde contre le fait que de telles actions créent un précédent dangereux, donnant aux gouvernements le pouvoir de contrôler le flux d’informations sous couvert de préoccupations liées à la sécurité.

La décision du Soudan du Sud de lever l’interdiction a été approuvée par beaucoup, mais elle met en lumière le défi plus important de réglementer les espaces numériques dans des contextes politiquement sensibles. En 2024, l’Afrique aurait perdu 1,5 milliard de dollars en raison des fermetures d’accès à Internet.

Ecrit par Eya Rziga

SEO Copywriter 🖋Fashion and Tech Journalist | PR | Content Creator ⌨ | Digital Marketer in permanent beta.

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