Eya Rziga
Flutterwave, une société fintech africaine, a été blanchie au Kenya suite à la décision de la haute cour d’autoriser l’Agence de recouvrement des actifs (ARA) du pays à abandonner les poursuites restantes contre la société de paiement.
Cette décision soulage considérablement Flutterwave, qui cherche à obtenir une licence pour les fournisseurs de services de paiement et de transferts de fonds auprès de la Banque centrale du Kenya.
L’année dernière, la société a été épinglée pour avoir opéré sans cette licence. Les efforts d’expansion de Flutterwave au Kenya devraient bénéficier de cette issue positive.
Initialement déposée l’année dernière, l’ARA avait retiré sa plainte parce que des enquêtes plus approfondies n’avaient révélé aucune preuve de l’implication de Flutterwave dans des activités illégales telles que le blanchiment d’argent et la fraude.
Dans sa décision d’aujourd’hui, le juge a autorisé le retrait de l’affaire, remarquant l’insistance initiale de l’agence sur la validité de l’affaire malgré l’absence de preuves complètes.
En juillet, le juge avait rejeté une demande antérieure de l’ARA de classer l’affaire, en demandant au directeur de l’agence et à l’enquêteur principal de fournir des explications détaillées sur le retrait de l’affaire.
Le juge s’est interrogé sur l’absence soudaine de preuves à l’encontre de Flutterwave après avoir présenté des documents substantiels, notamment des relevés bancaires, suggérant l’implication de la société dans des délits financiers.
