Eya Rziga
Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi a dévoilé la stratégie nationale d’intelligence artificielle 2025-2030, renforçant ainsi la volonté du pays de mettre l’IA au service de la croissance économique, du progrès technologique et de l’amélioration de la qualité de vie.
La stratégie vise à faire de l’Égypte un centre d’intelligence artificielle de premier plan dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).
L’un des principaux objectifs du plan est de porter la contribution du secteur des TIC au PIB à 7,7 % d’ici à 2030.
Il s’articule autour de six piliers fondamentaux : **gouvernance, infrastructure, technologie, données, écosystème et développement des talents**.
En outre, la feuille de route fixe des objectifs ambitieux, notamment la création de plus de 250 entreprises axées sur l’IA et le développement d’une main-d’œuvre qualifiée en IA de 30 000 personnes d’ici 2030.
L’Égypte fait progresser ses initiatives nationales en matière d’intelligence artificielle depuis 2017.
Les étapes notables comprennent la création du Conseil national pour l’intelligence artificielle en 2019, l’introduction de la première stratégie nationale globale en matière d’IA par le président El-Sisi en 2021, et la création du Centre d’innovation appliquée.
La stratégie initiale était axée sur l’utilisation de l’IA pour le développement économique et social et s’articulait autour de quatre domaines clés : L’IA pour le gouvernement, l’IA pour le développement, l’IA pour le renforcement des capacités humaines et l’IA pour les relations extérieures.
En conséquence, l’Égypte a réalisé des progrès significatifs, gagnant 49 places sur l’indice de préparation des gouvernements à l’IA d’Oxford Insights, passant de la 111e place en 2019 à la 62e en 2023.
