Eya Rziga
Le Global Startup Awards célèbre son premier sommet africain au Cap, en Afrique du Sud, au Cape Town International Convention Centre. Ce concours international de startups, créé il y a dix ans sous le nom de Nordics Startup Awards, est devenu depuis le Global Startup Awards et s’est ouvert à l’Europe et à l’Asie.
Le sommet inaugural du Global Startup Awards fait partie de la démarche de création de la branche africaine du concours de l’écosystème l’année dernière et fait suivre un effort de 2,5 ans de création d’une communauté avec des acteurs technologiques dans les 54 pays africains.
The Loudhailer et Global Innovation Initiative Group (GIIG) ont consacré six mois à l’étude des sujets qui touchent les jeunes entrepreneurs technologiques africains. Ils ont effectué une enquête auprès de 5 000 fondateurs dans les 54 pays africains en prévision de la conférence inaugurale.
Selon l’étude du GIIG, le phénomène occupe une place limitée dans l’écosystème technologique africain. Cependant, il commence à gagner du terrain dans certains pays avec des sociétés sud-africaines telles que Naspers et des studios de capital-risque comme Founders Factory Africa placent des capitaux d’entreprise dans des sociétés en phase de lancement. CVentures, Egypt Ventures, EFG Hermes, Safaricom Spark Fund et Chandaria Capital du groupe Chandaria sont d’autres exemples de sociétés de CVC actives en Afrique.
Dans une région d’Afrique en pleine transformation, dans laquelle les professionnels sont figés dans leurs habitudes et tardent à prendre des décisions et des pivots stratégiques, le capital-risque d’entreprise est un autre mode de financement que GIIG souhaite présenter lors du sommet.
Après tout, c’est le rachat par Stripe de la plateforme nigérienne de paiement PayStack qui a permis de confirmer les possibilités offertes par la technologie africaine et qui a fourni une base pour les investissements ultérieurs.
Source : Tech Cabal
