Les législateurs kenyans ont ratifié un accord commercial préférentiel avec l’Union européenne (UE), résolvant ainsi un problème de longue date avec les autres membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) qui ont refusé un accord collectif en 2016.
L’accord de partenariat économique (APE) permettra aux commerçants kenyans d’accéder en franchise de droits et de quotas au marché européen, qui pèse 13,9 billions de dollars.
Selon l’UE, le total des échanges commerciaux avec le Kenya a grimpé à 3,5 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 27 % par rapport à 2018.
Comme le prévoit l’accord, au cours des 25 prochaines années, le Kenya réduira progressivement les droits de douane sur les importations en provenance de l’UE et offrira des incitations aux entreprises européennes pour qu’elles s’installent dans le pays.
L’accord commercial engage le gouvernement kenyan à respecter les normes internationales du travail et comporte des clauses relatives au changement climatique.
« L’accord contient des mesures contraignantes et exécutoires concernant les normes internationales du travail et de l’environnement, y compris l’égalité des sexes et le changement climatique.
Il interdit aux deux parties de réduire ces normes », a déclaré le Parlement européen dans un communiqué daté du 1er mars.
Après l’approbation du partenariat par les législateurs de l’Union européenne en mars 2023, le parlement kenyan a ratifié l’accord de partenariat économique (APE).
La prochaine étape concerne le ministre du commerce, qui doit organiser une consultation publique avant de mettre en œuvre l’accord.