Eya Rziga
Le groupe Vodacom, l’une des principales entreprises de télécommunications africaines, a démontré son engagement à lutter contre la fraude au sein de son organisation.
Le rapport annuel de l’entreprise pour l’exercice 2024 révèle un effort global pour identifier et traiter les fautes professionnelles, ce qui a donné lieu à des actions significatives au niveau du personnel et à des conséquences juridiques.
Au cours de l’année, l’équipe de sécurité de Vodacom a enquêté sur plus de 8 600 cas de fraude présumée. Ces cas se répartissent entre des sources externes, représentant 6 872 incidents, et des sources internes, représentant 1 780 cas.
Le processus d’enquête approfondie a conduit au licenciement de 631 employés et contractants impliqués dans des activités frauduleuses. En outre, les forces de l’ordre sont intervenues, ce qui a permis l’arrestation de 15 suspects.
L’approche de Vodacom en matière de détection et de prévention de la fraude est multiple. L’entreprise utilise une technologie de pointe pour examiner les tentatives de fraude internes et externes.
Cette avance technologique est complétée par un solide système de signalement qui encourage la vigilance des différentes parties prenantes. Les signalements d’irrégularités potentielles proviennent de divers canaux, notamment les soumissions en ligne, les rapports directs des clients et les dénonciations externes
L’une des pierres angulaires de la stratégie anti-fraude de Vodacom est sa ligne téléphonique dédiée à la dénonciation, judicieusement nommée « Speak Up ».
Cette ligne offre un moyen sûr et confidentiel aux personnes de signaler des activités frauduleuses présumées, favorisant ainsi une culture de transparence et de responsabilité au sein de l’organisation.
