Eya Rziga
L’autorité de régulation du secteur financier d’Afrique du Sud déclare que les sociétés financières de crypto-monnaies doivent demander une licence entre le 1er juin 2023 et le 20 novembre 2023 pour opérer légalement.
Au cours d’une conférence de presse, Eugene Du Toit, chef du département des cadres réglementaires de l’autorité de conduite du secteur financier (FCSA), a déclaré que ce n’est pas parce que les crypto-actifs sont classés comme des produits financiers qu’ils constituent une monnaie légale.
Du Toit a déclaré : « Nous n’approuvons pas les actifs numériques, et nous ne soutenons pas les monnaies numériques. »
Puisque les fonctionnaires ne considèrent pas les crypto-monnaies comme une monnaie légale, le FCSA a volontairement évité d’utiliser le terme « crypto-monnaies » dans son vocabulaire, selon le chef du régulateur, Unathi Kamlana.
Selon Mme Kamlana, la déclaration donnera au gouvernement le pouvoir de lutter contre la fraude et d’assurer la sécurité des clients.
Les règles et les informations qui seront partagées pourraient aider l’Afrique du Sud à éviter d’être placée sur une « liste grise » par le Groupe d’action financière, en raison des lacunes de son système de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent.
Kamlana prédit qu’il y aura probablement de nouvelles règles régissant la façon dont les institutions financières peuvent traiter les cryptocurrences et peut-être des exigences plus strictes pour l’identification des clients.
Les jetons non fongibles (NFT) ne font pas partie de la déclaration car, selon Kamlana, ils fonctionnent davantage comme des investissements dans des œuvres d’art traditionnelles. Il a également déclaré qu’ils garderaient un œil sur le marché des NFT.
Source : Tech Build
